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Notes de voyage en Corée du Sud (2017)

La Corée du Sud ne perd pas le Nord (6/9)

Chapitre 6 : Artistes, architecture, musique.

mercredi 15 novembre 2017, par Lionel Labosse

Après 5 épisodes consacrés à présenter mes lectures coréennes, puis à la question de la Corée du Nord, à des conseils pratiques pour les touristes, puis la rubrique « parlons prix », les transports et le métro, les services publics, la géographie et la géomancie, l’agriculture coréenne & les grands immeubles ; au physique et au moral des Coréens & Coréennes, à leurs costumes et chapeaux, à la femme coréenne ; aux bains publics, aux papas coréens, au record du monde coréen de miniaturisation du vous-savez-quoi, aux garçons & au patriarcat ; nous nous intéresserons dans cet article aux artistes, à l’architecture & à la musique, avant les trois derniers articles consacrés à l’histoire, aux religions & superstitions, au chamanisme, à l’esprit de compétition, et à la langue coréenne ; à la flore, à quelques exemples de palimpsestes, à quelques faits culturels de l’ancienne Corée, à l’origine de l’expression « Pays du matin calme » & ses variantes, ainsi que d’autres noms de lieux comme « Quelpaert », à l’épopée des missionnaires & au colonialisme japonais ; puis à nos amis les Séoulites, la prostitution, la concurrence entre bouddhisme & confucianisme, les coutumes, & l’ouverture d’esprit des anciens voyageurs en Corée.


Peuple d’artistes ou peuple artiste ?
Une partie du charme de la Corée est dû à la place importante de l’art dans la vie quotidienne. N’en déplaise au confucianisme ancien, l’art n’est pas chose élitiste, mais on pourrait appliquer à la Corée ce que Nicolas Bouvier écrivait de l’Iran dans L’Usage du Monde : « Malgré la misère des uns et la turpitude des autres, c’est encore la nation du monde où l’esprit de finesse se manifeste avec le plus de constance, et aussi le plus de résignation. Pour quel motif un paysan privé de tout peut-il goûter une poésie traditionnelle qui n’a rien de rustique, repeindre immanquablement sa porte dans les tons les plus rares, ou tailler dans de vieux pneus des espadrilles d’une forme maigre, précise, racée qui suggère aussitôt que le pays a cinq mille ans ? ». Pour prendre à la lettre les « vieux pneus », n’y a-t-il pas quelque chose d’ironique et poétique à la fois dans ces statues de guerriers antiques sculptées en pneus que j’ai photographiées dans un garage de Mokpo ? Je me contenterai de citer ce que m’a si bien écrit une amie architecte, Isabelle Minazzoli, en feuilletant mon album photo : « Ils n’ont peur de rien, ces Coréens, avec leurs inventions formelles des plus simplistes aux plus élaborées. Merveilleux fouillis ordonné d’instruments d’ordre ménager, à l’arrière de ce scooter. Il faut poser les choses pour mieux les peser, c’est ce que semblent d’ailleurs nous rappeler les charpentes en tas de charge des temples. De fait il me semble en feuilletant ce beau carnet de voyage que tu as saisi partout ce don : ramasser l’objet le plus banal, le « relever » en l’isolant sur un piédestal, comme on fait d’un objet perdu… ou l’intégrer à la série. »
J’ai rarement visité un pays (à part la Géorgie peut-être ?) où la sculpture soit aussi appréciée et présente, sans chichis et sans pipolisation des artistes. Ce n’est pas en Corée du Sud qu’on glisserait la moitié du budget annuel destiné à cet art dans les larges poches d’un faiseur (Jeff Koons & toute la clique). Pas une rue, pas un centre commercial, pas une gare routière qui n’ait sa sculpture. J’en ai photographié une tripotée, et j’ai rarement à vous fournir les noms des artistes, souvent écrits en coréen. L’un des thèmes principaux est la famille, et cela donne parfois du mièvre, mais avec tant d’humour qu’on ne peut que s’attendrir ou admirer, mais voyez aussi cette collection de sculptures érotiques dans le jardin (ouvert gratuitement au public) du Musée du sexe et de la santé (quel nom !) de Jeju-do. Détail remarquable sur les statues d’hommes nus, en dépit de la réputation des Coréens, et à l’inverse des statues grecques antiques, les pénis sont à taille réelle, comme si cet organe était aussi anodin que le lobe de l’oreille. Je n’ai pas visité, mais par Lonely Planet j’ai connu l’existence du Haesindang Park ou parc des pénis ! Au vu des photos, je ne regrette pas trop de ne pas avoir visité le Jeju Love Land, autre musée érotique sur la même île.
J’ai bien aimé cette statue de Gwangju où une femme nue juchée sur un socle monumental, semble vouloir relever un carré de tissu pour se vêtir, belle réflexion sur le nu dans l’art et sur le rôle du socle (voir ce qu’en dit Michel Cand dans Lapidaire). Celle qui m’a le plus ému, bizarrement, est ce Christ aux clous qui se trouve sur le côté de la cathédrale de Séoul (quartier Myeong-dong).

Christ aux clous, cathédrale de Séoul
© Lionel Labosse

Je n’y comprends rien, mais l’émotion a été immédiate. Est-ce ce côté art brut du granit strié, de la couronne d’épines ornée de clous énormes qui en disent sans doute long sur les souffrances endurées par le peuple coréen ; est-ce visage à la fois asiatique dans sa silhouette, mais où la lisseur est contrariée par cette surface grattée ; est-ce l’impression de retenue dans l’expression de la souffrance par les yeux et la bouche clos ; est-ce cette tête sans cou qui superpose à la crucifixion le palimpseste d’autres supplices ? Bref, encore un artiste inconnu auquel les édiles parisiens n’auront jamais idée de commander un plug anal pour embellir notre belle capitale… Je retiens aussi au temple de Jogye-sa cette version en plaques de métal (photos) des traditionnels Quatre Rois célestes de la troisième porte des temples bouddhistes, dont j’ai aussi des photos de versions courantes en bois polychrome comme on en trouve dans d’autres pays d’Asie. Les bouddhas ont bien sûr fourni au cours des siècles, et jusqu’à aujourd’hui (voir le Bouddha Tongildaebul mentionné dans un précédent article), des exercices pratiques pour les sculpteurs. Côté art brut, les Jangseung (totems sculptés de bois ou de pierre plantés à l’entrée des villages, censés protéger des esprits maléfiques) et autres dokkaebi (lutins), assument bien leur rôle. La Corée du Nord n’est pas en reste, et le Sénégal s’enorgueillit de la plus belle statue colossale du monde, un bronze coulé par ce grand pays, j’ai nommé le monument de la Renaissance africaine.
Ce don créatif coréen ne se manifeste pas seulement dans l’art, mais dans la décoration. Ces lanternes colorées pour l’anniversaire de bouddha disposées avec tant de soin dans tous les temples, mais aussi l’art de présenter son étal au marché, jusqu’à cette étonnante façon de ficeler les poissons, d’emballer les pneus de papier argenté ou de tenir son parapluie coloré. A. Maufroid avait noté cela pour les œufs : « Dans ce pays cocasse, les œufs se vendent au mètre. Ils sont offerts minutieusement enveloppés dans des tresses de paille unies en un faisceau d’un mètre de longueur. On achète un mètre d’œufs comme nous en achetons en France une douzaine ou un quarteron. Un peu plus loin, d’autres marchands non moins originaux vendent du bois au bœuf. Le bois arrive ici, arrimé toujours de la même façon et en même quantité sur des bœufs dont la charge se vend tout entière à la fois. M. Boher achète deux mètres d’œufs ; il acquiert ensuite un bœuf de bois pour les faire cuire. » (Omnibus, op. cit., p. 628).

Ficeleur de poissons au mètre, marché de Gwanju.
Avec cet artiste en bondage, on se réincarnerait volontiers en poisson !
© Lionel Labosse

Georges Ducrocq notait en 1904 : « Le plus humble badigeonneur, qui barbouille les papiers peints dont le pauvre Coréen éclaire son logis, a de l’imagination : on voit qu’il a regardé la nature, qu’il s’est intéressé aux brins d’herbe, aux oiseaux, à la vie silencieuse des poissons, qu’il a surpris l’anxiété du martin-pêcheur qui guette une ablette, qu’il a senti l’insolence des oiseaux de proie et l’humilité des crabes. Dans l’originalité de cet art populaire on retrouve le tempérament d’une vieille race artiste qui n’a plus la force des grandes œuvres, mais sait encore orner sa maison. » (Omnibus, op. cit., p. 297). Au village historique de Hahoe (près d’Andong), j’ai assisté avec plaisir à un spectacle de masques, après avoir visité le musée voisin (photos). Le spectacle était charmant, et n’avait guère besoin de traduction pour saisir le cocasse des situations fort bien exprimé par masques et mimiques. Côté peinture, l’art n’est pas très visible dans les musées en dehors de quelques peintures sur papier ou paravent, comme le célébrissime Myojakdo de Byeon Sang-byeok (XVIIIe), conservé au Musée national de Corée (où je ne l’ai pas vu, bien que j’aie tout visité à la japonaise). Côté street art, beaucoup de fresques dans les rues, notamment dans les anciens bidonvilles réhabilités, comme le village de la culture de Gamcheon à Busan, ou à Séoul, le village des peintures murales Ihwa, où j’ai notamment admiré cette fresque représentant un duel d’escrime où les épées sont des perches à selfie, avec à droite de ce duel, une femme qui coud à la machine. Je me suis amusé à voler une scène dans le métro de Séoul où une veille dame tricotait à côté d’une jeune fille plongée dans son smartphone (comme 90 % des usagers), qui semblait imiter la fresque ! Voir la photo dans cet article.

Fresque murale, village des peintures murales Ihwa.
© Lionel Labosse

À la rentrée, j’ai choisi cette photo pour entamer les hostilités avec deux classes de 1re. Cela permet une entrée en douceur, sans en avoir l’air, dans les exigences du bac. Eh bien ! je n’ai pas été déçu : les élèves ont eu des intuitions étonnantes, basées sur des observations fines : ils ont remarqué tout de suite cette métaphore escrime / selfies, mais ils ont vu aussi que le tissu cousu par la femme reproduit le même motif que le carrelage du fond, ce qui fait de cette couturière une mise en abyme de l’artiste. Quel lien entre les deux parties de l’œuvre ? Cette femme pourrait être la mère de famille qui modestement rapetasse les habits déchirés par la jeune génération qui se livre à l’escrime sans se soucier des dégâts. Le rapport entre narcissisme du selfie et agressivité de l’usage des technologies modernes par les réseaux sociaux est une hypothèse partagée, et le fil qui relie les deux parties de l’œuvre est perçu comme un lien entre tradition et modernité, ou entre générations, voire le symbole de la réunification des deux Corées ! Et donc cet escrime l’allégorie de la guerre des Corées… d’autant plus recevable que justement la guerre technologique est au centre de l’affrontement entre un régime au faîte de la modernité et un régime obscurantiste qui maintient de force son peuple à l’ère des machines à coudre. Bref, cette œuvre anonyme s’est révélée aussi riche qu’un Picasso pour le travail interprétatif auprès des élèves, et me voici obligé de l’intégrer à mon descriptif de bac, alors que je n’y voyais qu’un modeste motif pour engager l’année scolaire !
Même les plaques d’égout sont prétextes à mettre de l’art sous nos pieds (photos) ! Je n’ai visité que deux musées d’art, d’une part l’exposition de la fondation Cartier qui se terminait au musée municipal de Séoul, dont m’a surtout marqué l’insolite intérêt des Séoulites pour des photos grand format de Raymond Depardon représentant des villes & villages de France. C’était au début de mon séjour, et j’ignorais alors que pour le Coréen d’aujourd’hui, la notion de « village » fît désormais partie d’un passé révolu, et que la France lui semblât sans doute ce pays mythique recouvert par les eaux où des maisons vides, des bars fantômes, des églises, servent de refuge à des sirènes et où les baguettes de pain s’agitent mollement aux ondulations des courant sous-marins telles des concombres de mer, où la Vache beugle dans le silence des profondeurs telle un veau marin.
Au musée Arario, j’ai découvert des œuvres internationales d’artistes connus, mais aussi un jeune artiste coréen né en 1976, Dongwook Lee, dont j’ai photographié deux œuvres, Sailor et une œuvre sans titre. Cet artiste s’amuse à modeler des petites poupées humaines, qu’il insère comme des animalcules dans un univers insolite, ainsi de ces hommes-anchois serrés dans une boîte de conserve, ou de cette ménagère publicitaire compactée dans un bouillon cube dans une troublante mise en abyme (voyez la photo en cliquant sur le lien précédent). La Corée est désormais un grand pays du cinéma, mais quelques précurseurs comme Im Kwon-taek ont établi les bases d’un cinéma classique. Son plus grand succès, La Chanteuse de pansori (1993) a fait connaître cet art du chant coréen. Mais dès 1980, Nez cassé évoquait la poursuite sur 30 ans d’un militant communiste par un policier, qui se retrouvent tous deux dans un asile de vieillards ; et puis Ivre de femmes et de peinture (2002) mérite sa réputation. Les Coréens maîtrisent également les méthodes les plus modernes d’animation de l’image fixe, et tous les musées, même les plus modestes que j’ai visités, proposent de telles animations sur des écrans interactifs, à côté des œuvres exposées.
Parmi les films sur la Corée, signalons J’ai vécu l’enfer de Corée (The Steel Helmet), le 3e film de Samuel Fuller, tourné en dix jours au début de la guerre de Corée, et sorti en 1951, ainsi que Baïonnette au canon, tourné dans la foulée et sorti également en 1951.
Faut-il traiter dans ce chapitre du fameux papier coréen ? Joseph de la Nézière le décrit ainsi : « Le papier sert ici à tous les usages, et sa préparation qui le rend indéchirable est une industrie nationale. Il y a quelque temps on en faisait des cuirasses soi-disant impénétrables aux balles. Aujourd’hui encore, il remplace le verre à vitres ; il est employé également pour les semelles des chaussures, et entre, sous forme de bandes ou de doublure, dans la confection des vêtements » (Omnibus, op. cit., p. 367).

Architecture
L’architecture n’est pas en reste, que ce soit ces barres d’immeubles qui réussissent à n’être pas laides, ou ces phares-chevaux de Jeju-do, ou les réalisations prestigieuses (Dongdaenum Design Plaza de Zaha Hadid à Séoul, avec son escalier déconstructiviste (je dirais organique) et ses champs de roses luminescentes ; nouvel Hôtel de ville de Séoul, avec sa vague de tsunami ; Busan Cinema Center qui flamboie de couleurs LED la nuit et marché aux poissons de Jagalchi à Busan, etc.) L’architecture traditionnelle des temples et palais manque pour le moins de variété, et reste semblable à ce que le voyageur chinois Dong Yue en disait en 1488 (in Passeport pour Séoul, p. 75) :
« Les bâtiments officiels aussi
Sont tous semblables
Avec leurs pavillons principaux
Aux angles décorés,
Leurs pavillons secondaires comme des ailes
Avec des statues naines sur les arêtes faîtières.
[…] Peut-être n’est-ce pas partout pareil :
Je ne parle que de ce que j’ai vu »

Jean de Nettencourt-Vaubecourt remarque aussi : « Une caractéristique de ces constructions, d’ailleurs de goût très chinois, ce sont de petits singes de pierre sculptée qui processionnent en équilibre sur les arêtes de toits ». Un note de bas de page précise que ces figurines s’appellent « chap-sang », et qu’elles « protègent les temples, les palais et les forteresses contre les mauvais esprits » (Omnibus, op. cit., p. 545). En fait cette architecture « comme des ailes », c’est ce qui demeure dans l’architecture moderne évoquée ci-dessus. Le Busan Cinema Center présente le plus longue toit en porte-à-faux du monde, qui n’est que la version post-moderne des toits aériens des temples et palais traditionnels, « sans rien en lui qui pèse ou qui pose », comme dirait Paul Verlaine dans son « Art poétique ».

Pavillon du biwon du palais de Changdeokgung.
© Lionel Labosse

Avec leurs portes qui se relèvent pendant la journée à la belle saison, comme vous le voyez sur la photo ci-dessus au biwon (jardin secret) du palais de Changdeokgung, les édifices coréens classiques ressemblent à des fleurs de lotus qui ouvrent leur corolle au soleil et la referment la nuit. De même qu’en Europe, l’architecture classique a abusé, avec les colonnes, de la verticalité et de la robustesse du tronc d’arbre, les Coréens n’ont prélevé de l’arbre pour leur architecture, que la légèreté des feuilles et de la ramure, tandis que l’étanchéité des feuilles du lotus a dû leur inspirer les tuiles aux couleurs vertes ou bleutées (vous remarquerez la belle couleur bleue d’un des pavillons de ce palais).

Musique coréenne
Mais nous n’avons pas parlé de la musique, ancêtre de la K pop. La musique classique coréenne a été fort appréciée des premiers voyageurs. Hippolyte Frandin & Claire Vautier l’évoquent avec cette nostalgie : « mes oreilles sont déchirées par une cacophonie épouvantable […]. Ce tapage, pourtant, est rythmé, et, parvenu dans la cour où il se produit, j’aperçois un spectacle dont mes yeux restent ravis, si mes oreilles le sont peu. » (Omnibus, op. cit., p. 83). Quelques pages plus loin, les mêmes auteurs émettent pourtant cet oracle sur l’art coréen : « L’indolence du caractère indigène lui donne, généralement, une apparence d’infériorité intellectuelle qui n’est pas, en réalité, la caractéristique de sa race. Semblable à la nature qui l’entoure, l’âme de ce peuple encore en gemmation possède l’innéité des arts extérieurs, – j’en excepte la musique, – du commerce et de l’industrie, et l’éclosion de ces germes se fera subite, dès que le carcan de l’esclavage n’entravera plus le mouvement d’avancement naturel à l’homme libre » (p. 90). Pierre Loti a lui aussi dûment apprécié en esthète la suavité de la musique coréenne : « Mais sitôt que finit la musiquette sautillante, un orchestre coréen, que l’on ne voyait pas, préluda sans transition. L’air s’emplit de beuglements sinistres poussés par des trompes au timbre grave, que des tam-tam en différents tons accompagnaient de leur fracas. C’était brusque, imprévu, déroutant, mais si lugubre à entendre que l’on frissonnait plutôt que d’avoir envie de sourire. » (Omnibus, op. cit., p. 328).

 Le Réseau des études sur la Corée de l’université Paris-Diderot est une ressource savante incontournable, que l’on peut investir par le trou de souris de son blog.
 La MGT, médiathèque du grand Troyes, a réalisé un dossier illustré complet sur la Corée ancienne.
 Lire « Représentations subversives des altersexualités dans le cinéma coréen » d’Antoine Coppola dans Sociétés n° 129, pp. 125 à 134.

 La photo de vignette de l’article représente un pavillon du biwon (jardin secret) du palais de Changdeokgung.

 Lire le chapitre 1, le chapitre 2, le chapitre 3, le chapitre 4, le chapitre 5, le chapitre 7, le chapitre 8, le chapitre 9.

Lionel Labosse


Voir en ligne : Photos de Corée du Sud sur Dropbox


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