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On marche toujours sur les traces de quelqu’un

En Patagonie, de Bruce Chatwin

Les Cahiers rouges, Grasset, 1977, 320 p., 9,6 €.

jeudi 14 mai 2009

C’est à cause d’un morceau de brontosaure rapporté par un lointain cousin que Bruce Chatwin part en Patagonie. À la façon des paléontologues qui reconstituent un mammifère disparu à partir d’un fragment de vertèbre, Chatwin reconstitue la Patagonie à partir de sa quête des traces de ce cousin. Les chapitres se succèdent au fil des rencontres, et souvent la dernière phrase d’un chapitre constitue l’amorce du suivant. À la façon désinvolte de Chatwin, permettez-moi de rendre compte d’un voyage très touristique en Patagonie. Sauf à faire comme lui, loger chez l’habitant sans compter son temps, il est difficile de tâter de l’autochtone en Patagonie. De l’Indien, il n’y en a plus, et de l’Argentin (Prenez un Italien, un Allemand ou un Gallois, mettez-lui une bombacha et un poncho : vous avez un Argentin !) la salière de la colonisation en a saupoudré avec parcimonie sur tout le territoire, mais le touriste ne rencontre guère le gaucho là où il est bien obligé de loger ! J’ai donc croisé plus de gauchos dans les livres que sur les routes, mais vous savez que ça ne me gêne pas… Par contre le Portègne — habitant de Buenos Aires — n’est pas farouche [1], et existe à un grand nombre d’exemplaires, dans la capitale mais aussi en apnée dans la pampa.

L’auteur-narrateur de En Patagonie erre de village en village, recueillant les fragments d’histoires de ce no man’s land. Si l’on en croit sa bio, Bruce Chatwin serait mort du sida entouré de sa femme et d’un ancien amant. Il voyage à la dure, le pauvre garçon, obligé ici de partager sa chambre d’hôtel avec « un garçon au physique agréable » (p. 32), ou là de « dormi[r] avec les péons », ou encore de voyager avec un « joli garçon aux solides dents blanches et aux candides yeux bruns » de dix-huit ans, qui est plus amoureux de son camion appelé « Rosaura » que « Des photographies de nus épinglées au plafond de la cabine » (p. 128). Il évoque brièvement une histoire à la Brokeback Mountain : un couple hétéro partage sa maison avec un Indien métis. L’homme se bat au couteau avec, mais « Il voulait que le péon revienne. À ce qu’il ne disait pas, on sentait qu’il voulait que le péon revienne » (p. 31). Il rencontre au hasard une communauté bahaï de Téhéran, dont un membre, qui vit avec un Bolivien, éprouve le besoin d’insister sur le fait que « C’est [s]on ami. » (p. 62). Le narrateur n’approfondit jamais ces allusions, mais il a un faible pour les histoires altersexuelles, comme celle de la « famille de 3 personnes » (p. 81) constituée de Sundance Kid, sa femme Etta Place et Butch Cassidy, auxquels selon Chatwin, il faudrait adjoindre un quatrième mousquetaire, John Gardner, pour faire un enfant à Etta Place, ce qui, bien entendu, éclaire d’un jour particulier les rapports qu’il devait y avoir dans ce « trouple » ! Chatwin rencontre une ancienne infirmière russe : « Une décadence totale, dit-elle. L’Ouest mérite d’être anéanti. Prenez l’Angleterre, par exemple. On y tolère l’homosexualité. Dégoûtant ! » (p. 101). Les rencontres révèlent souvent des associations originales, notées au fil des pages : « Un Allemand vivait là en compagnie d’un jeune Indien étique » (p. 132) ; un octogénaire a pris sa retraite avec « 2500 moutons et « Gomez mon homme » » (p. 149). Une sorte de lapsus narratif éclaire d’un jour particulier la quête de l’os : un « tibia de dinosaure » est d’abord perçu par le narrateur comme « un phallus blanc [qui] se dressait parmi les soucis » (p. 115).

L’origine du mot « Patagonie »

L’origine du mot Patagonie participe de la mythologie propre à cet extrême de l’œkoumène. Chatwin la résume ainsi, à partir de paroles prêtées à Fernand de Magellan à son arrivée en vue de la côte en 1520 : « Selon la suite de l’histoire, Magellan aurait dit : « Ah ! Patagon ! » c’est-à-dire « Grand-Pied » à cause de la taille des mocassins de l’Indien. Cette origine du mot « patagonie » est généralement acceptée sans autre interrogation. Mais bien que pata soit un « pied » en espagnol, le suffixe -gon ne signifie rien. » Il cite ensuite un roman de chevalerie intitulé Primaleon de Grèce, publié en Castille en 1512, que Magellan pouvait avoir lu avant son voyage, dans lequel il est question d’« un monstre appelé le Grand Patagon, avec une tête de chien et des pieds de cerf, mais doué d’entendement humain et amoureux des femmes ». Une autre explication est la légende des Patagons colportée par Antonio Pigafetta, marin et chroniqueur qui a participé au voyage de Magellan. Pour le nom de Terre de Feu, il en va de même : « Magellan n’ayant aperçu que de la fumée l’avait appelée Tierra del Humo, Terre de la Fumée, mais Charles-Quint déclara qu’il n’y avait pas de fumée sans feu et changea le nom » (p. 177). On retrouvera quasiment la même version de l’étymologie de Patagon dans l’excellent numéro de la revue Autrement : Patagonie. Une tempête d’imaginaire. Jacques Soppelsa fait le parallèle avec l’une des étymologies couramment proposées pour « Californie », qui viendrait de Califa (ou Califia, ou Calaifa (Autrement, op. cit., p. 153), reine des amazones noires d’un roman espagnol du XVIe siècle, Las Sergas de Esplandián, de Garci Rodríguez de Montalvo (Attention, J. Soppelsa parle dans son article, p. 107, d’un certain Garcia Ordoñez de Montueldo ; je suis bien incapable de trancher !)

La Sodoma Fuegina

Un autre invariant de la geste patagone est la fameuse grève des peones de Río Gallegos, en 1920-21, menée par le jeune anarchiste Antonio Soto. Chatwin nous apprend que le « mentor de Soto fut un avocat espagnol, José María Borrero, dandy de quarante ans » qui « submergea Soto de son éducation supérieure, de ses propos séditieux et de son amour » (p. 161) ; détails qu’on serait en peine de trouver ailleurs ! Le colonel Falcon, qui mata dans le sang la révolte, fut assassiné par un anarchiste juif russe, Simon Radowitzky. Celui-ci, selon Chatwin, fut sodomisé par le gouverneur de la prison, puis par trois gardiens. Ce viol fut dénoncé par des amis de Radowitzky, dans une publication intitulée « La Sodoma Fuegina ». Belle métaphore des rapports entre patronat et prolétariat, non ?

Colonisation ou génocide ?

La disparition des Indiens — ainsi que celle, moins connue, des noirs [2] — est un thème incontournable de la mythologie patagone. Chatwin traite cela avec ironie, comme une « version sommaire de la théorie de Darwin » […] « Une formule, « la survivance des mieux adaptés », une Winchester et une cartouchière donnèrent à certains organismes européens l’illusion d’être supérieurs aux organismes indigènes, pourtant beaucoup mieux adaptés qu’eux » (p. 184). Il montre d’autre part que Darwin méprisait les Fuégiens : « Car la seule vue des Fuégiens l’aida à concevoir la théorie selon laquelle l’homme descend d’une espèce simiesque, certains hommes ayant poursuivi leur évolution plus loin que d’autres » (p. 202).
L’histoire des Alakaluf et des autres peuples disparus constitue un sous-genre de ce trait. Tehuelche, littéralement « gens sauvages » est le nom vernaculaire correspondant aux « Patagons » mythiques. Comme Mapuche (« peuple de la terre »), il est construit avec le suffixe « –che », que l’on retrouve dans le surnom d’un célèbre guérillero d’origine argentine (étymologie controversée)… Anne Chapman, ethnologue franco-étasunienne, a étudié les derniers Selknam et Yagan, ainsi que les Alakaluf (voir cet article). Elle a publié en 2008 Quand le Soleil voulait tuer la Lune : Rituels et théâtre chez les Selk’nam de Terre de Feu (Métailié). Lire aussi l’ouvrage de référence de Esteban Lucas Bridges, The Uttermost Part of the Earth (1948), dont on trouve des extraits dans le lien en tête d’article.

Anne Chapman, Les Selk’nam de Terre de Feu

Jean Raspail, l’auteur de Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie a évoqué les Alakaluf en 1986 dans un roman intitulé Qui se souvient des hommes…, et Francis Lalanne en a fait une chanson en espagnol, inédite et introuvable intitulée « Alacalufes ». J’avais entendu cette chanson aux alentours de 1991 au cours d’un gala, et elle n’avait jamais quitté ma mémoire, même s’il m’était impossible depuis de me rappeler le nom de cette tribu indienne. Vingt ans après, il a fallu que je fasse ce voyage pour que ça me revienne ! L’incontournable Wiebke Metzgen, webmestre du site Les amis de Lalanne m’en a envoyé un enregistrement en public exclusif, que je vous enverrai à mon tour volontiers si vous montrez patte blanche ! Et voici qu’une vidéo de cette chanson interprétée en 2009 est disponible sur Youtube ! Pour un résumé de ces aventures, voir l’article « Les peuples oubliés » de Rodolfo Casamiquela, dans la revue Autrement, p. 153. On y apprend ce qu’est un « malón », une razzia effectuée par les Tehuelche contre les colons blancs (il faut préciser, car les tribus indiennes se colonisaient aussi). Bon, allons-y un peu dans le politiquement incorrect. L’extermination des Indiens de Patagonie a été sans merci, bien sûr, et tous les ouvrages sur la région en rappellent la mythologie. Les maladies européennes ; l’obsession des missionnaires à vêtir chrétiennement les indigènes quand ils allaient nus et oints de graisse ; les expéditions punitives des éleveurs blancs contre les Indiens qui capturaient leurs moutons [3], plus faciles à attraper que les guanacos, le bifteck ancestral ; expéditions qui furent organisées un peu plus tard (1875 à 1884) à l’échelle d’un pays entier, sous le nom xylologique de Conquête du désert (comme quoi Bush n°1 n’a rien inventé avec sa Tempête du désert !) ; tout cela constitue un crime contre l’humanité sur la longueur ; de là à utiliser le nom de génocide… La limite est poreuse, évidemment, entre une guerre de conquête façon Arabes en Kabylie [4] ou Romains en Gaule, et un génocide. À partir de quel nombre de massacres isolés peut-on parler de massacre planifié, donc de génocide ? Je ne vais pas régler la question ici, bien sûr, mais c’est une question qui se pose à propos de toutes les Amériques, que ce soit les Antilles françaises, les Etats-Unis ou le Venezuela (Les « gentils » Warao ont sans doute mieux survécu au Venezuela, parce qu’ils ne se sont jamais trouvé sur la route des Européens !)

Allende

L’ascension et la chute de Salvador Allende constitue un autre mythème propre au Chili (plus qu’à la Patagonie). Chatwin n’oublie pas de rappeler quelques excès des « rouges » qui justifient la répression qui a suivi (p. 229). L’image de Victor Jara aux doigts tranchés chantant l’hymne de l’Unité Populaire face aux soldats de Pinochet avant d’être fauché par leurs balles est parmi celles qui ont construit mon adolescence, relayée par une anti-chanson à la Léo Ferré de Maxime Le Forestier dans un album mythique paru en 1976 au Chant du Monde : « Un peuple crève ». À ce propos, ce texte est introuvable sur le Net : qui le numériserait ? C’était mon époque chanson française, et l’aventure des débuts de la revue mensuelle Paroles & musique, dirigée par Fred Hidalgo. Ils avaient créé les « éditions de l’Araucaria », d’où ma passion pour cet arbre qui est un peu le Ginkgo Biloba de l’Amérique du Sud ! Voici une photo vue de près qui vous fera comprendre pourquoi cet arbre est aussi appelé « désespoir des singes » ! Il est à supposer que durant la dictature, la liberté s’était réfugiée, au désespoir de Pinochet, à la cime de ces arbres. À l’époque il suffisait qu’il soit question du Chili pour que je chiale. Il y avait deux magnifiques chansons de Léo Ferré : « Allende » (1977), et « Words… words… words… » (1980) (émouvante mise en images de freebop67), qui parlait de l’Argentine et de Jorge Rafael Videla.

Araucaria patagon

William Henry Hudson

Parmi les livres que l’on peut lire en avant-goût d’un voyage en Patagonie figure Un Flâneur en Patagonie, de l’ornithologue et naturaliste William Henry Hudson (1893, traduction Victor Llona, Payot, 1929). En voici quelques extraits philosophiques, qui ne sont pas sans rappeler Le Papalagui d’Erich Scheurmann :
« Pour une raison semblable, la vie civilisée est une répression continuelle, bien qu’elle puisse ne pas paraître telle jusqu’à ce qu’un aperçu de la nature à l’état sauvage, un soupçon d’aventure, un accident, la rendent soudain indiciblement fastidieuse ; nous sentons alors que la perte que nous avons subie en nous éloignant de la nature excède notre gain.
C’est un épanouissement joyeux de cette espèce, la sensation éprouvée en revenant à un état mental que nous avons dépassé par la croissance, que j’éprouvais dans la solitude patagone ; car j’étais sans aucun doute revenu en arrière ; et cet état d’intense vigilance, ou plutôt d’agilité mentale, avec suspension des facultés intellectuelles supérieures, représentait l’état mental du sauvage pur. Il pense peu et raisonne peu, ayant en son instinct un guide plus sûr ; il est en harmonie parfaite avec la nature et presque au même niveau, mentalement, que les libres animaux dont il fait sa proie et qui, à leur tour, font parfois leur proie de lui. Si les plaines de la Patagonie affectent quelqu’un de cette manière, même à un degré bien moindre d’intensité que dans mon cas, il n’est pas étrange qu’elles s’impriment si vivement dans l’esprit, qu’elles restent fraîches dans la mémoire et qu’elles y reviennent fréquemment ; alors que d’autres paysages, si grandioses et si beaux qu’ils puissent être, s’effacent peu à peu et finissent par disparaître. (p. 212)
J’ai découvert que les pieds s’accommodent fort volontiers de la terre, si chaude, froide ou raboteuse qu’elle puisse être, et que les souliers, quand on les a laissés de côté un peu de temps, semblent aussi peu confortables qu’un masque. Le visage est toujours découvert […]. « Je suis tout visage », disait le sauvage américain qui marchait nu, pour expliquer pourquoi il ne se sentait pas incommodé par le vent froid qui faisait frissonner son compagnon de voyage civilisé sous ses fourrures. Et puis, quel soulagement, quel plaisir, de rejeter les vêtements quand l’occasion le permet ! Leigh Hunt écrivit naguère un amusant article sur le plaisir de se mettre au lit, quand les jambes, longtemps séparées l’une de l’autre par un vêtement antinaturel, se frottent l’une contre l’autre avec ravissement et refont connaissance. Tout le monde connaît cette sensation. Si cela était commode, et si la coutume n’était pas aussi tyrannique, beaucoup d’entre nous seraient heureux de suivre l’exemple de Benjamin Franklin et se lèveraient, non pas pour s’habiller, mais pour entreprendre les travaux de la journée sans rien se mettre sur le corps. Quand, pour la première fois, dans quelque région où rien, si ce n’est une feuille de vigne, n’a « pénétré dans l’âme », nous voyons des hommes et des femmes se promener nus et sans honte, nous ressentons un léger choc ; mais ce choc comporte davantage de plaisir que de douleur, bien que nous n’admettions pas volontiers le plaisir, probablement parce que nous nous trompons sur la nature de cette sensation. Si, après les avoir vus pendant quelques jours dans leur simplicité native, nos nouveaux amis apparaissent vêtus devant nous, nous sommes choqués encore une fois, et cette fois désagréablement ; c’est comme si nous voyions ceux qui hier étaient joyeux et libres, se montrer les pieds enchaînés et le visage triste et baissé (p. 214, 215).

Un peu d’altersexualité — en tout bien tout honneur — pour finir

Je me suis laissé dire que les Argentins sont détestés en Amérique du Sud à cause de leurs mœurs transalpines : ce seraient des Italiens mal rempotés. Rendez-vous compte : les mecs s’embrassent à pleines joues, au lieu de s’accoler virilement, le cou en arrière à l’autruchilienne ! Cela se voit aussi à la statuaire. La statuaire argentine n’est pas cul coincé. Une statue monumentale de Buenos Aires, le « Canto al Trabajo » (Hymne au travail) de Rogelio Yrurtia, représente plutôt l’aliénation par le travail tant les personnages sont à la peine, à l’exception d’un éphèbe nu qui semble l’incarnation de la nouvelle devise de la France libre : « Travailler moins pour baiser plus » ? Non : « penser plus » ? Je ne sais plus…

Canto al Trabajo, de Rogelio Yrurtia

Photo volée sur le site Museo de Artistas.

À Ushuaia (petite ville sans grand intérêt), une statue bizarre rend hommage aux soldats argentins morts dans la guerre des Malouines, notamment les 321 jeunes marins coulés lors du naufrage du « Belgrano » le 2 mai 1982. En gros selon une version locale non-autorisée, la junte au pouvoir avait besoin de redorer son blason en exaltant le patriotisme pour détourner l’esprit populaire des problèmes économiques. En envoyant 300 jeunes gars inexpérimentés dans les eaux britanniques, sans couverture, au premier jour de la guerre, on avait de bonnes chances d’obtenir 321 martyrs à faible coût… Bref, les vétérans survivants de la guerre ont fait ce monument censé exprimer leur état d’esprit à l’époque. Voici un détail étonnant : un torse d’homme grandeur nature ; on dirait qu’il se met du déodorant…

Sculpture Guerre des Malouines Ushuaia

Si l’on passe côté chilien, effectivement, la statuaire est un peu moins bandante. Voyez cet Indien aux faux airs d’André Glucksmann, dont il convient de baiser le pied pour espérer revenir au Chili (baiserai-je ? J’ai baisé). Je ne sais pas vous, mais moi je préfère la statue de Victor Noir au Père-Lachaise !

Le pied de l’Indien, Punta Arenas

Que dire d’autre ? Évidemment, j’étais allé là-bas pour les richesses naturelles, la marche dans la nature gigantesque, ma préférence allant à la verticalité des Torres del Paine plus qu’à l’horizontalité à la Hudson. On n’est pas déçu, bien sûr, et tout cela m’émeu beaucoup :

L’emeu m’émeut, Torres del Paine

D’autant plus que c’est à Lionel Terray, alpiniste mort un an avant ma naissance, que je devrais mon prénom, et que l’un des pics locaux les plus célèbres, le Fitz Roy, réputé la montagne la plus dure du monde, a été vaincu par lui en 1952. Je ne l’ai pas gravi à mon tour, je vous rassure, réservant mes efforts à de plus modeste contondances. Bon, je n’ai rien à dire de particulier qui n’ait été mille fois mieux dit sur ces paysages ; vous trouverez tout cela sur la Toile. À bientôt pour de prochaines aventures…

 Voir mon article sur Qui se souvient des hommes…, de Jean Raspail.

 Voir l’exposition sur la Patagonie du musée du Quai Branly en 2012.
 Lire « Otium et écriture dans Un Flâneur en Patagonie » de William Henry Hudson », de Heidi Liedke, sur le site ELLVG.

Lionel Labosse


Voir en ligne : Ethnies disparues de la Terre de Feu


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[1Bon, je vous épargnerai un chapitre sur Buenos Aires altersexuel, mais sachez qu’il y a de quoi faire !

[2On trouve quand même pas mal d’articles : « La diaspora afro-argentine », de Jean-Arsène Yao ; un essai, « La présence africaine en Argentine », et un autre article : « Le Mythe de l’Argentine blanche et européenne ».

[3Un parallèle s’impose avec la façon dont sont traités les tsiganes actuellement en Europe. Le « voleur de poules » n’est-il pas la version européenne du « voleur de moutons » argentin ?

[4C’est le sujet de La Mère du printemps, de Driss Chraïbi.