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Potage anticovidiste au doubeurre & gingembre

lundi 29 août 2022

Ce 10 décembre 2022 est un grand jour dans l’histoire de l’humanité. Je suis un piètre cuisinier, mais je bricole parfois aux fourneaux à reculons. Il se trouve que le week-end dernier, j’avais ramené de la campagne un doubeurre offert par Nicolas, le voisin de mes parents. S’y ajoutaient quelques kilos de pommes-de-terre produites par le même, au terme d’une association de malfaiteurs locale (mes parents fournissent les semences, Nicolas cultive et tel un métayer, verse une dîme, dont je profite). Je ne parle pas des œufs de la ferme, de même provenance. L’une de mes rares recettes habituelles est le gratin de potimarron, mais là j’ai eu envie de faire une soupe à l’imitation des sublimes soupes de ma mère ou de quelques ami(e)s qui me font tant honte que je n’ose plus les inviter à dîner ! J’ai regardé sur des sites, puis j’ai fait à ma sauce avec ce que j’avais en magasin, et le résultat est à se taper le cul par terre, alors comme on fait paraît-il cent fois plus de vues avec une recette en 5 minutes qu’avec un article génial qui nous vaut une semaine de travail, je tente cette première mondiale !
Cette recette est dédiée à l’ami Robert Vigneau, qui publiait ses recettes sur son blog en alternance avec ses poèmes, textes et dessins. Je lui emprunte la forme de la recette.

Potage anticovidiste au doubeurre & gingembre

Il faudra
 un doubeurre (= butternut) de la taille d’un cerveau de véran (aïe, je n’ai pas pensé à peser !)
 quelques petites pommes de terre (on pourrait aussi bien mettre des carottes). L’ami François me dit que le doubeurre est assez consistant, qu’il n’y a pas besoin d’ajouter quoi que ce soit pour l’épaissir. Il se trouve que j’avais des pommes de terre à ne plus savoir qu’en faire ; enfin faites comme vous voulez, mais la proportion doit être très en faveur du doubeurre. J’ai essayé aussi la recette avec uniquement du doubeurre, c’est tout aussi bon. À chacun de voir…
 un c’est pas mes oignons mais je m’en mêle quand même de variété Aberkane (facultatif itou)
 une boîte de 400 ml de lait de drôle de coco. Attention, selon les marques ce produit est plus ou moins liquide, mais dans tous les cas il se mélange très facilement à la soupe.
 un bout de gingembre frais
 une raoultée de sel de céleri
 une perronnée de coriandre, persil ou ce que vous avez en magasin
 une feuille de laurier prélevée sur la couronne de Louis Fouché
 un chouia d’hydroxychlorocoquine

Action !
On pèle l’oignon & le coupe en morceaux, comme si c’étaient les boules de Jean-Brichel.
On coupe le doubeurre en deux d’un bon coup de coupe-coupe en s’imaginant que c’est la tronche à Véran. Il est inutile de le peler auparavant, on se contente de le nettoyer en lui frottant bien les oneilles. On prélève les graines à la cuillère comme si c’était le cerveau toxique d’un médecin ou d’un journaliste corrompu. On coupe le doubeurre en petits morceaux.
On pèle les pommes de terre le cas échéant.
On met le tout dans un autocuiseur, on ajoute de l’eau (moins d’un litre) et le laurier.
On fait cuire 10 minutes à partir de la pression.
Après avoir évacué la pression, on ouvre l’autocuiseur (partie de la recette rédigée pour les Belges et autres porteurs de muselières).
On réserve l’eau de cuisson.
On écrase les légumes à la fourchette.
On ajoute gingembre émincé ou écrasé ou broyé & lait de coco.
On mixe brièvement (à moins qu’on ait un moulin à légumes), en ajoutant l’eau de cuisson à volonté.
On ajoute ce qu’on veut (sel de céleri en ce qui me concerne, hydroxychlorocoquine ou ivermectine si vous en avez en stock, coriandre, persil…).

Servez à des amis choisis parmi les antivax ou les conspirationnistes les plus invétérés !
Attention : un covidiste intégriste quadri-dosé risquerait une crise cardiaque fulgurante en dégustant ce nectar !

 Mes autres recettes savoureuses : Cervelle de covidiste et recette de l’eau chaude.

Lionel Labosse

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