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L’alteréditeur altertextuel et altersexuel
Le Mariage de Bertrand, d’Essobal Lenoir
Lancement des éditions À POIL
mercredi 2 juin 2010
Le 3 Mai 2010 est à marquer d’une pierre blanche : lancement des éditions À POIL, l’éditeur altertextuel et altersexuel. Publication du premier ouvrage, Le Mariage de Bertrand, recueil de nouvelles d’Essobal Lenoir, dans la collection « À rebrousse poil ». En avril 2012, parution de l’essai Le Contrat universel : au-delà du « mariage gay », de Lionel Labosse.
Le Mariage de Bertrand constitue le cadeau idéal et pas cher pour la gay pride, pour ne pas bronzer idiot et, mieux, si vous avez des potes qui se marient ou se pacsent, le cadeau génial à glisser sous la jarretière de la mariée ou sous le harnais cuir du pacsé !
D’autres œuvres de différents auteurs suivront. Les collections prévues sont « À poil et à vapeur », « Poil de la bête », « Poil dans la main », « Poil à gratter » et « De poil et de plume »…
Pour acheter les livres de Lionel Labosse et d’Essobal Lenoir, voir cet article.
L’ouvrage est un recueil de « 20 nouvelles gaies et néanmoins satiriques ». L’idée est de suivre le fil d’une existence, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Le registre varie de l’érotisme de bon ton jusqu’à la satire politique sur fond de déchaînement pipolo-sexuel, en passant par un érotisme de moins bon ton (qu’on qualifiera si l’on veut de « pornographique », bien que ce ne soit pas vraiment le créneau de ce livre-ci). La nouvelle éponyme « Le Mariage de Bertrand » est une fiction basée sur le principe du « name dropping », mettant en scène Bertrand Delanoë qui, manipulé par un « spin doctor », tombe dans le piège du « storytelling » en montant de toutes pièces un mariage avec un grand acteur… toute ressemblance avec Nicolas S. et Carla B. est purement sarcostique !
Le Mariage de Bertrand constitue le cadeau idéal et pas cher pour la gay pride, pour ne pas bronzer idiot [1] et, mieux, si vous avez des potes qui se marient ou se pacsent, le cadeau génial à glisser sous la jarretière de la mariée ou sous le harnais cuir du pacsé !
4e de couverture
« — Branle le goulot, Bertrand, t’auras de la mousse !
Ainsi s’exprimait Noël Mamère pour les caméras de Marie Patch. Mises en valeur par la contre-plongée, les vibrisses chenues du sénateur témoignaient, en l’absence de poil sur un crâne que les ans et les luttes avaient rendu lisse, de la prescience d’un sage qui avait eu du nez. Nez de célébrer un mariage d’hommes quelque huit ans avant que la loi ne rendît possible une telle insurrection. Glorieux de ce fait d’armes qui avait fait de lui un tardif Garde des Sceaux, le désormais vénérable sénateur-maire de la Gironde maintenait fermement par le cul un salmanazar de champagne bio dont il tendait virilement, en direction du président, le goulot. »
Bio de l’auteur :
Mais qui peut bien être Essobal Lenoir ?
Dès l’âge de douze ans, au sein du comité d’action révolutionnaire de son lycée, le petit Essobal fonda le groupe de lutte contre la tonte et le découpage des oreilles des caniches. Ce n’était que la première étape d’une vie tout entière consacrée à l’engagement. Essobal Lenoir est en réalité une célébrité très célèbre qui, sous couvert d’anonymat, règle ses comptes dans ces nouvelles gaies et néanmoins satiriques, avec tout ce que la capitale du royaume compte de gens qui comptent.
n° ISBN 978-2-9536297-0-5
Prix : 13 €
Critiques
– Samuel Réal pour Têtu.
« C’est à travers ces 20 nouvelles que se décline l’existence réelle ou fantasmée d’Essobal Lenoir. De l’enfance à l’âge adulte, les souvenirs se chevauchent, s’emboîtent et s’intercalent, non plus pour être les témoins d’une vie extraordinaire mais pour témoigner d’une époque ordinaire, avec ses travers et ses violences singulières. Satirique dans sa forme et engagé dans son fond, ce recueil distrait autant qu’il dénonce. Mais parler du mystérieux Essobal Lenoir, c’est d’abord parler d’un style.
Les nouvelles qui composent ce recueil s’articulent dans une langue vraie et crue, mais qui ne concède pas sur sa puissance littéraire. Les mots claquent, sonnent, heurtent et tanguent, dans des tournures chahutées qui puisent leur sensibilité dans une sincérité palpable. »
– Émission HomoMicro de Brahim Naït-Balk, sur Fréquence Paris Plurielle, le 19 juillet 2010 à 20h30.
– Jean-Yves Alt, Culture et Débats.
« Le projet de ce recueil de nouvelles n’est pas, me semble-t-il, seulement d’exciter le lecteur. C’est aussi un luxueux roman sur le temps, le désir et la quête sans issue d’un amour qui arracherait à la terre, à la mort. On peut très mal parler de l’art, on peut très mal parler du sexe… On peut aussi écrire un livre remarquable en parlant de la baise… »
– Lire la suite de cet article sur Culture et Débats.
– Robert Vigneau
« Chaque phrase vous guette dans son allégresse, ses passés composés de traviole, ses imparfaits du subjonctif imperturbables, ses adjectifs provocateurs. On rigole. On songe à Boris Vian qui parlait, je crois, de réalité sur tôle ondulée. Ce style va attirer de nombreuses critiques à ce nouvel « hauteur » : qu’il les laisse foudroyer leur désert. Le temps qu’ils s’habituent à ces outrances… »
– Lire la suite de cet article sur le blog de Robert Vigneau.
– Les petits mots de Cat
« Durant 20 nouvelles, Essobal Lenoir nous livre des histoires qui semblent être des « souvenirs » de vies passées. Des premières interrogations sexuelles, premiers émois, premières histoires, les premières nouvelles se lisent avec une continuité, le lecteur pouvant penser que ses histoires sont celles d’un même narrateur. Or, il n’en est rien. Chaque histoire se lit indépendamment l’une de l’autre. »
– Lire la suite de cet article sur Les petits mots de Cat.
– Mes romans gays
L’ouvrage est un recueil de « 20 nouvelles gaies et néanmoins satiriques ». L’idée est de suivre le fil d’une existence, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Le registre varie de l’érotisme de bon ton jusqu’à la satire politique sur fond de déchaînement pipolo-sexuel, en passant par un érotisme de moins bon ton (qu’on qualifiera si l’on veut de « pornographique », bien que ce ne soit pas vraiment le créneau de ce livre-ci).
– Patrick Courty (Tribu Move n° 137, Juillet-Août 2010)
« Un nouvel éditeur vient de voir le jour, tout comme sa collection nommée « À rebrousse POIL ». L’auteur de son premier crû est une soi-disant célébrité qui, sous couvert d’anonymat, règle ses comptes avec ce que la capitale compte de gens importants. Par le biais de 20 nouvelles sexes et gaies (et surtout très satiriques) il signe des histoires loufoques, drôles et réellement bien écrites. Le livre dont on devrait beaucoup entendre parler cet été. »
La magnifique couverture ainsi que le superbe et poilu logo sont l’œuvre de Vincent Giavelli. Le logo a nécessité des semaines de recherche et des litres de bière, jusqu’à ce qu’après avoir coupé les cheveux en quatre, on mette les points sur les i. La couverture nous a fait derechef nous arracher les cheveux, mais là aussi, comme le constatera le lecteur attentif, on a fini par mettre les points sur les i !
Le Minotaure est tout droit sorti non pas d’un labyrinthe, mais d’un tableau dû au pinceau également poilu d’Éric Raspaut.
Quant au Portrait en cheveux d’Essobal Lenoir, il fut brodé par Carlos Franklin, qui n’a pas de poil dans la main.
Ajoutons, en exclusivité pour les lecteurs d’altersexualite.com, qu’Essobal Lenoir avait été victime d’une campagne de dénonciation calomnieuse lui prêtant la paternité de l’enfant de Rachida. D’ailleurs maintenant on sait que c’est *******. Quand les ragots ont recommencé sur des relations adultérines avec Carla, voire avec Nicolas, Essobal Lenoir, grand prince, a décidé de les traiter par le mépris. Il aurait même déclaré, selon une source sûre qui préfère garder l’anonymat : « N’importe nawak » !
– Voir notre deuxième ouvrage paru le 1er avril 2012 : Le Contrat universel : au-delà du « mariage gay », de Lionel Labosse.
Lionel Labosse, fondateur, directeur, lecteur, éditeur, chef de collection, maquettiste, attaché de presse, relations publiques, emballeur, vendeur, livreur des éditions À POIL.
© altersexualite.com, 2010.
[1] Pour offrir à Tante Ursule, on peut apposer une pastille pudique d’une part sur le prix, d’autre part au milieu du recto de la couverture…