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Raoult vs Raffi : little pharma vs Big Pharma.

mardi 12 janvier 2021

Les contribuables qui persistent à croire que l’on peut s’informer en lisant Je suis partout et en écoutant Radio-Paris, médias pourtant financés par nos impôts et par la manne publicitaire de Big-Pharma, peuvent courir longtemps pour apprendre une nouvelle mineure tombée vendredi dernier (cet article est écrit le mardi 12 janvier). Ouest-France confirme enfin ce qu’on savait depuis très précisément le 24 juin si l’on s’informe de façon proactive, que c’est bien le Pr François Raffi qui a menacé de mort le Pr Raoult par des appels anonymes. Mais Jean-François Martin, auteur de cet article d’Ouest-France, tourne les choses de façon à justifier le corbeau Raffi. Je cite : « Selon Franck Boezec, son avocat, il admet que sa réaction était « inappropriée ». Mais, précise-t-il, elle s’explique par « l’enjeu de santé publique majeur ». « Mon client a été indigné et en colère devant une communication qui ne respectait pas la rigueur scientifique. » Selon lui, « le manque de modération » de son confrère Didier Raoult ne pouvait que nuire à « la sérénité nécessaire à la gestion de la crise ». » Ah bon ! en mars, alors qu’on était tous en quête de la plus infime goutte d’espoir ? De façon anonyme, au lieu de discuter entre adultes de pair à pair ? C’est digne de la ligne de défense des violeurs : « Elle était trop court vêtue. Il fallait que je la punisse ». Cela nous en apprend davantage sur la corruption dans le journalisme que sur les mœurs des médecins vérolés de conflits d’intérêts avec les labos. Il n’y aura pas de procès, mais une « composition pénale ». Soit. Le Pr Raoult, chacun l’aura constaté, n’a jamais pratiqué le dénigrement de confrères (ce qu’on lui reproche pourtant) ; il s’est contenté de porter plainte et d’attendre patiemment que la justice fasse son office, au lieu de pratiquer le lynchage médiatique qu’il subit pourtant de la part de ses détracteurs sans que cela émeuve le conseil pétainiste de l’Ordre. Jean-François Martin, ne se pose pas la question de savoir si ce conseil de l’Ordre va convoquer le corbeau Raffi comme il convoque Raoult, Perronne, Delépine, sous prétexte de « dénigrement de confrère », « charlatanisme » ou autres billevesées. Ça ne l’intéresse pas, et il s’imagine que cela n’intéresse pas ses lecteurs.
Lors de l’Audition de Didier Raoult par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale du 24 juin 2020, ce dernier avait évoqué ces menaces de mort anonymes, sans nommer le corbeau. J’avais à l’époque tout bêtement trouvé le renseignement dans la bio de François Raffi sur Wikipédia, laquelle a depuis été purement et simplement supprimée de ce site d’information très neutre et très sponsorisé par Bill Gates & Georges Soros. Un autre article d’Ouest-France signé Philippe Gambert paru le 16 septembre 2020 a de quoi rétrospectivement nous faire pisser de rire, tant il pose le professeur Raffi en victime ! Je cite la prose de ce journaliste sans doute en concurrence pour le prochain prix Albert Londres : « Mis en cause, sur les réseaux sociaux par les partisans du Pr Didier Raoult et sans rentrer dans la polémique close depuis que l’hydroxychloroquine a été écartée comme traitement du Covid par l’OMS et des experts internationaux, le Pr François Raffi, dit ne pas voir été « affecté » par les attaques parfois très violentes dont il a fait l’objet sur les réseaux sociaux. » Oh le pauvre petit Corbeau chéri, comme il a souffert de ces calomnies des vilains réseaux sociaux ! C’est étonnant comment ce journaliste salarié d’un organe de presse breton manque de curiosité, car s’il avait lu un article de Breizh info daté du 27 juin, il aurait appris ceci : « Mais, plus intéressant encore, le Top 13 du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique accorde la première place au professeur François Raffi. L’homme, chef du service d’infectiologie du CHU de Nantes, aurait perçu 541 729 euros, dont 52 812 € de la part de Gilead. » Et ce même article nous apprend que les appels anonymes avec menaces de mort de ce pauvre homme victime des méchants réseaux sociaux datent de… mars 2020, c’est-à-dire bien avant l’étude vérolée du Lancet dans laquelle une putain annonçait à la face du monde que Didier Raoult était un charlatan. À cette époque, même le tyran Macron avait cru devoir se fendre d’une visite de courtoisie dans l’antre du Raoultaure, mais ce pauvre François Raffi, lui, savait déjà en mars, que l’hydroxychloroquine était un médicament très, très dangereux… pour les intérêts de Gilead qui s’apprêtait à vendre pour 2 milliards d’euros à la France (2 malheureux milliards noyés dans une commande globale de l’UE), grâce à l’entremise de Madame Lacombe (future promue de la légion d’honneur) et de Monsieur Yazdanpanah, qui tutoyait le PDG de Gilead, un grand nombre de doses d’un médicament (Remdesivir) que ce laboratoire essaie désespérément de refourguer chaque fois qu’une nouvelle maladie apparaît sur la surface de la planète. On sait depuis grâce à l’OMS que ce Remdesivir est inutile et dangereux, mais Ouest-France continuera sans doute longtemps à pérorer que « la polémique [est] close depuis que l’hydroxychloroquine a été écartée comme traitement du Covid par l’OMS et des experts internationaux ». Bon, nos lecteurs bretons peuvent continuer à utiliser ce torchon pour emballer leurs maquereaux !

François Raffi, ennemi de Didier Raoult mais ami des labos.
© baslesmasques.com

Pour en revenir au cœur du dossier, les citoyens peuvent – au contraire de ces journalistes collaborationnistes – s’étonner du fait que le Conseil de l’Ordre s’attaque aux médecins qui ont soigné les gens et laisse continuer de sévir des médecins officiellement convaincus par la justice de dénigrement de confrère et de menaces de mort (Raffi) ou de faux témoignage sous serment (Salomon). Après ce premier résultat de la justice française, on attend d’ailleurs avec impatience ce qu’il va advenir de la plainte du Pr Raoult pour « dénonciation calomnieuse » contre un autre commissaire politique du Macronistan, l’inénarrable énarque Martin Hirsch, qui l’avait accusé de « faux témoignage sous serment » et dont le Pr Raoult avait du tac-au-tac dûment fessé les joues en trois messages cinglants sur son compte Twitter. On sait que depuis, ce petit calomniateur qui ne sait même pas ce qui se passe dans l’AP-HP qu’il est censé diriger, a récidivé et s’est attaqué au Pr Perronne.
Ce qu’il faut comprendre c’est que la procédure de l’officine pétainiste appelée sans doute ironiquement « Ordre », tout comme la procédure minable lancée par Martin Hirsch contre Christian Perronne et qui sera forcément retoquée par la justice, ne visent pas les Pr Raoult & Perronne. Elles visent en réalité d’une part à intimider les médecins qui n’ont pas le titre de professeur, d’autre part, en étant touillée ad nauseam par les commissaires politiques de la presse d’État du Macronistan, à empêcher « quoi qu’il en coûte » les médecins généralistes de prescrire & de soigner, de même que la récente mesure permettant d’obtenir un arrêt de travail rémunéré sans passer par la case médecin. Interdire aux médecins de soigner semble le mot d’ordre & l’obsession pathologique de cette tyrannie macroniste. Je précise que j’utilise le terme « tyrannie » et non plus « dictature » dans la distinction que Henri Pena-Ruiz a rappelée dans un article récent de Front Populaire sur « La Commune de Paris » : « dans la République romaine antique, le dictateur a le statut d’un magistrat extraordinaire investi de l’imperium (pleins pouvoirs) pour un temps limité (six mois maximum) et il est nommé par un des consuls. Le Sénat romain doit donner son aval au principe de la dictature, et le titre original du dictator est magister populi (« maître du peuple »). Un maître de cavalerie (magister equitum) lui est adjoint comme chef d’état-major, ce qui donne une dimension collégiale minimale au dispositif politique d’exception. Une telle forme de pouvoir, exceptionnelle, ressemble aux pleins pouvoirs prévus par l’article 16 de la Cinquième République en France. Seuls des troubles très graves et une situation d’urgence peuvent conduire à une telle décision politique . » Comprenne qui pourra !

Revenons à la vraie victime du corbeau François Raffi. Dans sa vidéo du lundi 11 janvier 2021 (ci-dessus) le Pr Raoult évoquait le « variant anglais » et le « vaccin ». Il explique que l’IHU a entamé la campagne de vaccination qu’on lui a demandé de mettre en place (car il est fonctionnaire et obéit), en respectant les règles notamment sur le recueil du consentement du patient. Il ne croit pas à un danger grave, mais il ne connaît pas l’efficacité : « on verra bien si ça protège contre ce mutant ou si ça protège pas ». Enfin il se veut rassurant.
Je crois avoir saisi l’idée que le Pr Raoult a en tête : plus vite on aura « vacciné » les gens qui veulent bien se faire piquer, plus vite on aura prouvé que ce prétendu « vaccin » est inefficace contre un virus qui mute, et enfin tous les staliniens de la médecine dogmatique des « essais randomisés en double aveugle sinon rien » devront se rendre à l’évidence qu’une maladie infectieuse, ça se soigne avec ce qu’il y a dans l’armoire à pharmacie : little pharma contre Big Pharma ! Vu la vitesse à laquelle ils piquent en Israël, cette preuve ne devrait pas tarder. Mais si ce « vaccin » a un impact positif, je serai le premier à m’en féliciter, bien sûr ! Le Pr Raoult martèle depuis quelques semaines qu’il n’y a pas de « baguette magique » contre ce virus, et que l’important c’est de « traiter ». Contre cela et contre l’évidence, Véran continue à marteler son « Om mani padme hum » de la médecine numérique à la Bill Gates (« Tester, isoler, tracer »), auquel les traitementistes répondent par l’« Om mani padme hum » de la médecine humaine, la médecine qui soigne (« Tester, isoler, traiter »). Le 12 janvier, le collectif « Laissons les médecins prescrire » a publié en accord avec plusieurs autres collectifs de médecins, un « appel du 9 janvier » : « La coordination, sans conflits d’intérêt, représente 30 000 médecins, autant de soignants et plus de 100 000 citoyens. » Violaine Guérin présentait d’ailleurs cet Appel au micro d’André Bercoff ce 12 janvier. Elle explique que les médecins comme elle proches de la retraite, ne se laissent pas intimider par les manœuvres de l’Ordre. Cela commence à bouger fort un peu partout contre la tyrannie du stagiaire de l’Élysée. Une pétition pour virer Véran a déjà dépassé les 23 000 signatures, et ENFIN, les syndicats commencent à se bouger. Une première manif a eu lieu à Marseille contre la mesure stalinitaire du confinement à 18 h. Il serait temps d’appliquer la devise de La Boétie que Front populaire a choisie comme slogan : « Soyez résolus à ne plus servir et vous voilà libres ! »

Lionel Labosse

P.S. Visuel emprunté au site baslesmasques.com.