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Parcours d’un résistant.

Pour un lendemain sans libertés volées, de Maître Carlo Alberto Brusa

Guy Trédaniel, 2023, 174 p., 18 €

vendredi 5 mai 2023, par Lionel Labosse

Pour un lendemain sans libertés volées de Maître Carlo Alberto Brusa rejoint les grand succès 2023 des livres anticovidistes avec Les Apprentis sorciers d’Alexandra Henrion-Caude, Autopsie d’un désastre de Jean-Dominique Michel et Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels, de Pierre Chaillot. Cet avocat fait partie des grandes figures du mouvement de libération anticovidiste, et ce dès le tout début. Dans ce livre d’entretien il raconte son propre parcours émouvant de « self made man » et l’histoire de la création de l’association qu’il a créée, Reaction19.
J’évoquerai aussi Des mots pour soigner les maux, ou l’écrit du cœur, 2023, éditions Talma, 106 p., 14,9 €.

J’admire Me Brusa depuis le début du coronacircus, et mon ami très proche Coccyx Grue (vous savez, celui qui est obsédé de brigittologie, mais j’éprouve de la pitié pour ces gueux) m’a confié qu’il était une des rares stars de la résistance qui ne se la pète pas, et qui ne l’a pas toisé de haut en manifestation quant il fait son Brichel. Il a même été jusqu’à se livrer à une sorte de sketch improvisé, et un selfie (ci-dessous).

Voici ce que j’écrivais dans mon Journal du national-covidisme suite à une émission du CSI le 16 septembre 2021 dans laquelle René Chiche, en résistant de la 11e heure, s’était mis à diffamer Carlo Brusa à brûle-pourpoint : « [René Chiche] se met à tirer sur l’ambulance Carlo Brusa, qui proposerait des procédures illusoires, « attrape-gogos ». Les 3 autres intervenants tentent de mettre l’éteignoir, mais quelle bourde a commis mon illustre camarade, lui qui s’est réveillé à 450 volts [dans l’expérience de Milgram], d’attaquer Brusa, qui n’a pas attendu les 30 volts et qui parcourt la France entière au péril de sa santé et de sa réputation depuis des mois et des mois, qui en plus a réuni une équipe de bénévoles très actifs sur le terrain (j’en ai rencontré et j’en connais plusieurs) qui informent et soutiennent gratuitement les gens. La cotisation chez Reaction19 coûte 10 €, cela bien sûr sans compter un soutien particulier qui serait facturé. J’aime bien les résistants de la 11e heure, mais qu’ils ne se trompent pas d’ennemis ! » Me Brusa a été également un des rares résistants à s’impliquer dès le début dans le brigittegate, en étant brièvement l’avocat de Natacha Rey. Voici un extrait d’émission à ce sujet :

Préface du Dr Nicole Delépine

La préface du Dr Nicole Delépine est un article méticuleux et instructif ; elle est émaillée de citations de Victor Hugo qu’il est toujours bon de rappeler, comme cet extrait du 9e poème du IVe livre des Châtiments :
« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent, ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. »

Elle nous met en garde contre l’utilisation de ChatGPT, qui ne fait que prolonger une tendance : « Les « protocoles » prérédigés et ChatGPT vont pourvoir aux besoins sans blouses blanches. Pour les médecins de ville, les « références médicales opposables » représentèrent la fin du « docteur ». Elles virent le jour dans le début des années 1990 ». En ce qui concerne ChatGPT, je vous renvoie à cet article où vous découvrirez peut-être de qui ChatGPT et son créateur sont le NOM. J’anticipe d’ailleurs sur la suite, car Me Brusa expose les dégâts de l’IA dans son domaine : « Il existe un logiciel de justice prédictive. Vous exposez un problème de droit dans le logiciel, et l’algorithme, qui a été conçu de manière à aller rechercher toutes les décisions mémorisées de premières instances et d’appels, va vous dire, selon la jurisprudence, quelles sont vos probabilités de gagner ou de perdre. Au Royaume-Uni, en dessous de 10 000 £ d’enjeu financier, vous ne voyez plus de juge. Vous envoyez les actes, et vous recevez le jugement. En Estonie, vous avez la justice prédictive jusqu’à 10 000 €, et si vous souhaitez un juge en personne physique, vous devez payer 3 000 € supplémentaires. C’est comme ça qu’ils veulent procéder aujourd’hui dans le domaine de la justice : faire en sorte que ce ne soient plus les juges qui rendent les décisions. Eh bien, nous avons le même phénomène avec la médecine. Le projet, c’est qu’il n’y ait plus d’interfaces avec le médecin » (p. 95).
Nicole Delépine dénonce une inversion de la courbe des migrations thérapeutiques : « Pendant trente ans, nous avons accueilli en France des malades venus de nombreux pays pour leur offrir des traitements qu’ils ne pouvaient pas obtenir dans leurs pays d’origine. Aujourd’hui, les malades français doivent aller à l’étranger pour bénéficier des traitements auxquels la dictature des ARS les empêche d’accéder ! » (p. 18). Je tiens à rassurer le Dr Delépine : pour compenser ce départ des malades, la France macroniste pourra s’enorgueillir de voir affluer dans ses hôpitaux des femmes (voire des hommes ; pas de discrimination !) venues du monde entier pour avorter. Une loi est prévue pour créer un pack promotionnel : 3 avortements payés, le 4e offert !

La loi et le droit

Après cette préface, place à l’entretien avec Me Brusa, mené par Hervé Lozac’h, qui raconte d’abord la création de l’association :
« Créée en avril 2020 à l’initiative de Me Carlo Alberto Brusa (président), M. Riccardo Mereu (coprésident) et Me Hélène Plumet (trésorière), Reaction19 est une association loi 1901, libre et autonome, dont l’objet est de se battre dans le domaine du droit contre toute mesure qui, dans le cadre de la pandémie de la Covid-19, porte atteinte aux libertés et aux droits de l’homme – en France, en Europe et dans le monde. À la date de parution de cet ouvrage, l’association compte près de 60 000 adhérents. Elle est constituée d’une équipe de bénévoles, de prestataires, de juristes et d’avocats, conduite par maître Brusa » (p. 33).
L’association « n’est pas un cabinet d’avocats », mais donne des informations. « Avec Reaction19, je me suis donc donné pour mission d’expliquer le droit, non pas à des juristes mais à des gens qui ne connaissent pas le droit ; et je pense qu’aujourd’hui si je suis écouté, c’est que je m’attelle à parler à des gens qui ne sont pas juristes » (p. 39). « Au lieu de faire de la politique dans l’arène politique, nous faisons le droit dans l’arène politique, en utilisant le droit comme une arme politique » (p. 42). Il utilise une belle image pour parler du « droit naturel » :
« Ce n’est pas Dieu qui l’a décidé, c’est l’état de nature, le rapport entre deux éléments de la nature : une feuille qui tombe de l’arbre et l’air. Et, de ce rapport, Léonard de Vinci va tirer une règle qui va devenir une règle scientifique : le fonctionnement de l’hélice. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que ce qui est conforme à la nature est juste, ce qui est conforme à la nature est quelque chose qui fonctionne. Si tu t’inspires de la feuille en gravitation et que tu l’appliques, ça va fonctionner. Tu peux l’appliquer à une hélice de bateau ou d’hélicoptère, ça va fonctionner. Eh bien, cette règle physique de la feuille, tu peux la rechercher dans le droit. En réalité, toute norme ou toute règle que l’on veut imposer à l’homme et qui n’est pas conforme à la nature, c’est une règle qui n’est pas une règle de droit. Ça devient une règle dictatoriale, totalitariste, mais pas la règle de droit ; parce qu’une règle de droit, c’est une règle qui va régir les rapports humains dans toutes leurs dimensions, mais de manière harmonieuse » (p. 44).
Le constat de la dictature qu’est devenue la France et l’UE est sans appel, si je puis dire : « Y a-t-il eu une décision du Conseil d’État qui a fait droit à un recours important dans le cadre des décrets pris pendant la pandémie ? Absolument pas. Il y a eu 6 500 saisines devant le Conseil d’État, et 6 498 rejets » (p. 47).
Le distinguo est important : « Le droit ne se confond pas avec la loi. La loi peut être coercitive, la loi peut être dictatoriale ; alors que le droit, c’est autre chose. Le droit, ce sont des règles qui doivent permettre aux êtres humains de vivre de façon harmonieuse dans une société. Ainsi, la loi et le droit ne peuvent pas se confondre. Le droit peut dire à la loi : « Ce que tu fais n’est pas juste » » (p. 50).

Luttes & victoires

Mettant en action les convictions de Me Brusa, Reaction19 a aussi mené des combats devant des instances tyranniques. En voici un exemple : « C’est pour cette raison que l’encouragement à la vaccination avec des slogans tels que « Tous vaccinés, tous protégés » est une escroquerie monumentale qui constitue non seulement une tromperie, mais aussi, en induisant les gens en erreur, une incitation qui met en danger la vie d’autrui. Reaction19 a répondu en adressant une plainte au procureur de la République, ainsi que différentes mises en demeure à l’attention de l’Arcom (ex-CSA), des présidences de médias tels que France Télévisions, Canal + ou BFM. Nous avons obtenu gain de cause, car un grand nombre de ces messages ont disparu dans les 48 heures » (p. 53).
Me Brusa a levé aussi quelques lièvres, comme la tromperie consistant à confondre Pfizer avec BioNTech dans l’attribution d’une AMM au vaxin « Cominaty » (p. 58). C’est une des multiples fraudes dont il sera difficile d’obtenir la condamnation des auteurs.
Reaction19 a également constitué une « Plainte concernant les injections de graphène et la codification de la population », un des aspects de « cette pseudo-vaccination, qui est une escroquerie monumentale – la plus grande escroquerie sanitaire que le monde ait jamais connue » (p. 63). Il n’hésite pas à pointer ce que le graphène recèle comme possibilités de manipulation des individus : « dès l’instant où vous avez des gens sous nanoparticules numériques, tout est possible » (p. 66). Il s’agit ni plus ni moins que de « contrôle individualisé par l’intérieur » (p. 71). Dans le même ordre d’idée, il dénonce aussi Linky, qui « devient un collecteur d’informations et s’intègre dans le mécanisme de contrôle individualisé, au profit d’un siphonage unique dans lequel seront réunies toutes les informations vous concernant » (p. 102).
Reaction19 a également porté plainte contre Le Parisien lorsque ce torchecul a publié l’appel du Chef de l’Étron à « emmerder les non-vaxinés », et il fait l’éloge du Parisien : « Je rappelle que Le Parisien fait partie du groupe Les Échos-Le Parisien, détenu par LVMH, et que ce journal compte près de 28 millions de lecteurs chaque mois, soit 42 % de a population entière. Leur responsabilité est entière » (p. 138). C’est oublier une info que je me fais plaisir de rappeler : ce torchecul est propriété de M. Bernard Arnault, lequel a dépensé beaucoup d’argent pour exiger que ses trois enfants, confiés au lycée jésuite le plus huppé de France, aient comme professeur de français un enseignant qui n’ait pas l’agrégation et qui ait pratiqué le détournement de mineur, enseignant qui d’ailleurs arrondit ses fins de mois pourtant confortables en servant de mannequin aux produits LVMH. Tous les détails ici !

Me Carlo Brusa avec Jean-Brichel le 2 avril 2022, Massy, sommet international du Covid.
© anonyme (François)

Racines d’un engagement

L’élément le plus intéressant de ce livre est l’analyse de la motivation de l’engagement de Carlo Brusa en tant qu’homme. Cela fait un moment que je dis à qui veut l’entendre qu’il faudrait un travail de sociologie sérieux sur les motivations profondes des résistants. La plupart des personnes à qui j’en ai parlé étaient incapables de comprendre ce que je voulais dire par là, et me répondaient par leurs propres motivations, souvent liées à leur foi. Or cela ne suffit pas. J’ai remarqué que la proportion covidiste / anticovidiste est rigoureusement la même chez les croyants que chez les incroyants, les homos que les hétéros, les intellos que les manuels, etc. Il y a donc autre chose que – je me répète parce que les gens sont bouchés sur ce point – un travail de sociologie sérieux ; je veux dire une thèse, pourrait aider à comprendre, et ce serait fort utile dans la perspective de la création d’une société libre. Le récit de l’expérience de Carlo Brusa me semble aller dans ce sens. En voici quelques extraits au fil des pages :
« Concernant mes motivations à créer Reaction19, elles sont multiples. Il y a, cependant, un élément qui a été déterminant, déclencheur dans ce choix : le confinement. Le confinement, je ne l’ai pas supporté, j’ai étouffé. En fait, le confinement est venu faire écho, de façon très brutale, à toute une période de mon existence, toute une partie de ma vie extrêmement difficile à vivre. Chez les personnes qui font le choix de se dresser face aux abus du pouvoir et des tyrans, chez les dissidents et les résistants, j’ai relevé que beaucoup ont déjà connu des abus par le passé ».
L’abus qu’a subi Carlo Brusa, ce sont les violences répétées de son père, et une claustration dans une cave sous n’importe quel prétexte. À dix ans, il entre « en internat au séminaire chez les franciscains » (p. 36) et y découvre entre autres personnages admirables réunis dans un livre, saint François d’Assise, qui « a été canonisé comme l’un des plus grands saints de l’histoire de l’Église, tout simplement parce qu’à une époque où il y avait une épidémie autrement plus ravageuse que la Covid et qui s’appelait « la lèpre », François d’Assise est allé à la rencontre des lépreux. C’était un acte de pur amour, et un acte sacrificiel dans le sens où il était plus important pour lui de témoigner de cet amour que de se de se préserver en risquant d’être contaminé ». Il se trouve que juste avant de lire ce livre, j’ai visité la Basilique Saint-François-le-Grand de Madrid, dans laquelle j’ai arraché une affichette covidiste en me faisant justement cette réflexion.
Je n’ai toujours pas la foi, mais combien de soi-disant croyants ne savent même pas que leur foi est corrompue ! Une amie avait résumé cela en répondant dans une église à une grenouille de bénitier qui lui disait que le vaxin la sauverait : « Non, c’est Jésus qui nous sauvera ». Cependant je m’inscris en faux en réaction à une déclaration de Brusa : « Quand tu as Dieu en repère, tu te poses des limites. L’athéisme, qui tue toute transcendance, est dangereux » (p. 80). Je suis désolé, mais c’est faux. La frontière est ailleurs. Je suis athée, mais j’ai des limites, et l’athée Onfray à égalité avec le pape se sont comportés comme deux collabos sans foi ni loi du covidisme. La peur de mourir me semble un meilleur critère, comme nous allons le voir.
Carlo Brusa tient d’ailleurs à reproduire intégralement l’appel de « Monseigneur Vigano, […] le « complotiste » du Vatican » (p. 125), qu’il a traduit dans cette vidéo :

À l’âge de 23 ans, Carlo Brusa émigre vers Paris avec l’énergie de sa jeunesse et un maigre pécule. Il s’engage comme serveur puis tâte de tous les métiers vespéraux ou nocturnes pour payer ses études, jusqu’à l’épuisement. Il oppose ce choix et cette destinée pour échapper à l’emprise du père, au destin tragique de son frère, mort à 30 ans d’une overdose (p. 121). Il donne un élément qui pour moi est déterminant dans le fait d’être résistant, bien plus que la croyance ou l’athéisme : « Surtout, je n’ai pas peur. J’ai intégré le fait d’être une personne publique, intégré le fait que je peux perdre beaucoup. Je ne souhaite pas que cela arrive, mais je suis prêt. Je suis prêt à perdre, et c’est pour ça que je n’ai pas peur. Il sera toujours mille fois plus estimable de perdre en restant soi-même que de gagner en se perdant » (p. 122).
Il relate son expérience traumatisante de témoin de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016. Il a été tellement traumatisé qu’il a recouru à l’EMDR (intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires), qui doit être un truc formidable vu que Wikipédia l’étiquette « dérive sectaire » sous l’égide de la secte « Miviludes » ! Grâce donc à cette « dérive sectaire », Carlo Brusa nous offre l’émouvant récit de sa guérison de ce traumatisme originel :
« J’arrive au plus gros traumatisme de ma vie : mon père qui me cogne et m’enferme dans cette cave. La cave, dès l’âge de 6 ans, ce n’est pas seulement une journée. Je l’ai connue quand j’étais petit et j’ai grandi avec, quasiment tous les jours. J’ai partagé une partie de ma vie avec cette cave. Et l’EMDR me fait vivre quelque chose d’incroyable. Je suis dans la cave et, lors d’une séance, je pleure. Je pleure, et je pleure abondamment, alors que, dans la cave, je ne pleurais presque jamais, parce que quand j’étais dans la cave, j’utilisais ce temps pour réfléchir, pour rêver, pour partir ailleurs. J’ai dû faire une dizaine de séances, puis il y en a eu une qui a achevé tout le processus : je suis dans la cave, et je sors de mon corps. Je regarde cet enfant, mais ce n’est plus moi. Je sors de cet enfant assis dans ce coin de cave, je suis debout et je l’observe. Je regarde cet enfant que je ne reconnais plus, qui à la fois est moi et qui n’est plus moi, l’enfant de la cave. Alors je le laisse là, dans la cave ; et moi, je sors » (p. 124).
Je trouve que l’auteur (même si c’est dicté, mais Stendhal paraît-il, dictait ses romans) a des talents de conteur. Ce récit pourrait constituer la base d’une bande dessinée, ou d’une chanson. Cette thérapie l’a changé et lui a permis de plaider – pour Réaction19 – sans robe : « Ça m’a donné beaucoup de force parce qu’avec la robe, je pouvais exprimer des choses que, peut-être, je n’avais pas le courage d’exprimer quand je ne l’avais pas ; alors que, maintenant, j’exprime des choses beaucoup plus puissantes à mon sens que celles que j’exprime avec la robe. Certes, je suis avocat, mais dans le cadre de Reaction19, je m’exprime sans la robe. Là, je suis Carlo Alberto Brusa, qui a longuement étudié la philosophie, étudié la sociologie, étudié l’Histoire, qui a été serveur et disc-jockey, qui a fabriqué des casseroles, et qui, aujourd’hui, est président d’une association dont les locaux sont désormais installés à cent mètres de l’Élysée, à cent mètres du cœur du pouvoir, d’un pouvoir totalitaire que je n’aurai de cesse de combattre au nom de l’incoercible respect de la dignité humaine » (p. 124).

Esprit critique

Brusa fait l’éloge de l’esprit critique en un beau paragraphe : « Face à un médecin, ai-je le droit de me poser la question : « D’accord, il est médecin, mais est-ce qu’il va faire vraiment tout pour ma santé, ou est-ce qu’il se pourrait qu’il ait quelque sorte d’intérêt avec un labo ? Se pourrait-il que, d’une manière aveugle, il suive cette politique vaccinale qui n’en est pas une ? » Puis-je lui poser la question : « Êtes-vous prêt à me garantir que je ne vais pas mourir ? » Et, s’il me répond : « Je ne vous dirai pas ça » , alors j’ai le devoir de le croire déjà un peu moins. Au fond, c’est cela que nous avons introduit avec Reaction19, et que nos gouvernants ne veulent surtout pas : l’esprit critique ! L’esprit critique face aux élites, face à la propagande gouvernementale, face à celles et ceux [sic, macron, sors de ce corps !] qui veulent nous vendre l’absolutisme d’une pensée » (p. 88). Là, il prèche un convaincu, et je vous renvoie à ma séquence pédagogique « Former l’esprit critique », mais il est vrai que 95 % de mes collègues enseignent moins l’esprit critique que le port du masque obligatoire, avec la complicité des syndicats corrompus.
Pour Me Brusa, cet esprit critique aurait des terres d’élection : « Et ce n’est pas un hasard si c’est dans des terres profondes comme l’Ariège, l’Ardèche ou la Haute-Corse que l’on a observé, en France, le plus de dissidence aux injonctions liberticides, a contrario du milieu intellectuel et artistique parisien qui, dans son immense majorité, est resté muet, quand il n’a pas soutenu ouvertement les positions de ce gouvernement » (p. 114). Au risque de me répéter, il y a eu des covidistes et des réfractaires partout, comme en témoigne « Campagnol » ; et d’ailleurs Me Brusa oublie les Antilles, seul département français qui a connu une vraie révolte contre le covidisme, que le gouvernement a matée en envoyant ses chiens de la métropole contre les Nègres comme à la belle époque, comme l’explique Dieudonné. Cependant je reconnais que le département de France où il y a le plus de moutons est bien Paris, qui je le rappelle, détient le record de France avec 85 % de vote pour la macro-tyrannie au 2e tour de la présidentielle 2022 (≠ Guadeloupe 30 %).

Je terminerai par ce bel extrait d’une entrevue de Me Brusa pour Reaction19 avec Dieudonné, à l’attention de ceux parmi nos amis qui campent encore sur la ligne très peu chrétienne « Ni oubli, ni pardon » :

 Réaction19 a publié aux éditions Talma Des mots pour soigner les maux, ou l’écrit du cœur, un recueil de textes écrits par les adhérents pour les 3 ans de l’association. Les droits iront à l’association. Il y a aussi des dessins, comme le très émouvant dessin de Myriam, 7 ans, qui nous supplie : « Enlevez-nous les masques, s’il vous plaît ». Philippe D. s’est fait gauler en train de coller des affiches anti-passe : « Pris à deux reprises par des caméras, j’ai donc été amicalement convoqué par nos amis de la gendarmerie, dont j’ai eu la joie de découvrir les locaux. Il furent sympa avec moi » (p. 13). Le livre intègre un certain nombre de visuels créés par Reaction19, dans le même esprit que ceux que j’ai contribué à créer et diffuser avec La Rose Blanche. C’est marrant, à Paris j’ai collé des milliers d’autocollants et arraché des centaines de propagandes covidistes dans le métro et ailleurs, en me foutant des caméras (« Il ne faut pas avoir peur ! »), et je n’ai jusqu’à présent jamais été convoqué. Juste un échange avec deux flics en civil assez cons, que j’ai dû raconter dans mon journal. Il est vrai que dans le contexte de Paris, convoquer quelqu’un pour ça au milieu des dealers de Marlboro ou autre qui évoluent en toute impunité dans l’enceinte du métro, ça ne manquerait pas de sel !

 Article repris par Profession gendarme.

Lionel Labosse


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