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Êtes-vous Saint Patrick ou Saint Colomban ?

Il n’y a pas d’oranger sur le sol irlandais, mais il y a la Guinness !

Bienvenue au pays de la pluie perpétuelle !

samedi 7 septembre 2024, par Lionel Labosse

Je me suis offert deux petits voyages en cet été 2024. Oui, je sais, les profs ont beaucoup de vacances ; mais j’ai 58 ans, je devrai travailler jusqu’à 65 au moins, alors que mon père, qui fut ouvrier plus jeune et travailla davantage était en préretraite à 53, et que de nombreuses personnes autour de moi sont en arrêt de travail, chômage plus ou moins définitif ou en rupture conventionnelle autour de 55 ans. Chaque métier a ses avantages et ses inconvénients ! Et puis ne trouvez-vous pas bizarre que d’un côté le WEF nous annonce que 40 % des emplois vont être détruits par l’IA, alors que en même temps l’UE, qui est le bras armé de la mafia du WEF, veut forcer le recul à l’infini de l’âge du départ en retraite… pour des gens qui ne travailleront plus depuis 10 ou 15 ans !
Bref, le hasard a placé un voyage marquant, en Suisse, avant ce voyage relativement décevant, en Irlande ; et vous pourrez constater dans cette rubrique qu’il est rare que je dise cela : je suis loin d’être blasé. Je serai donc plus bref que d’habitude, et ne traiterai que des faits et documents qui peuvent intéresser le lecteur.
Avertissement : cet article contient des idées, avec lesquelles vous pourriez ne pas être d’accord. J’ai tendance à rechercher le Chibritte à 3 pattes, le trèfle à 4 feuilles, le mouton à 5 pattes, la quinconce à six faces, le revolver à 7 coups et la semaine à 8 jours ! Au lieu d’aller me dénoncer à la makrommandantur, si vous avez peur d’être offusqué, vous feriez mieux de renoncer ici et de retourner lire la presse de macron et de ses commanditaires. Mes photos d’Irlande sont en lien sur imgbox. Il est fortement conseillé d’avoir un adblocker pour éviter les pubs insupportables axées sur la sexualité ; je suis désolé, c’est la rançon de la « gratuité ».

Plan de l’article
La propagande commence à l’aéroport
Balade irlandaise. Connemara & Connacht
Saint Patrick & Saint Colomban
La grande famine
Boissons, nourriture & divers
Comté de Donegal
Irlande du Nord

La propagande commence à l’aéroport

Le terminal 1 de Charles-de-Gaulle est un bâtiment marquant du génial Paul Andreu (1938-2018), qui n’avait que 29 ans à l’époque, mais un bâtiment daté. L’organisation est à la française, c’est-à-dire mépris du citoyen, pardon, du client, pardon, de l’usager. J’ai mis 40 minutes pour déposer un bagage. J’étais présent une heure en avance alors qu’il y avait peu de monde, mais on m’a obligé à repasser en même temps que le troupeau, et le tapis est tombé en panne… Touristes & acteurs des JO doivent être édifiés ! On n’a toujours pas un aéroport où l’on puisse déposer ses bagages tranquillement bien en avance.
Même la propagande climatiste est lgbtisée ! J’ai photographié une publicité pour Total (auquel nom on a ajouté « énergies » pour faire oublier qu’il s’agit du méchant pétrole). On nous inflige des couleurs arc-en-ciel sur des images de ces immondes merdes contre-productives appelées « éoliennes ». Bref, on a envie de quitter la France ; mais peine perdue, l’Irlande est truffée de ces horreurs ruineuses & polluantes. Si vous gobez encore l’arnaque climatiste, je vous renvoie aux livres de Christian Gérondeau, dont la lecture est salvatrice et vous permettra d’économiser des milliers d’euros au détriment des milliardaires mafieux qui possèdent le monde occidental & les médias. D’immenses affiches pendent dans l’intérieur du célèbre cercle central de l’aérogare, avec un autre slogan totalitaire : « Payez intelligemment avec votre porte-monnaie électronique ». Évidemment si on écrivait la vérité, ce serait moins glamour : « Devenez l’esclave des Rothschild, dont macron n’est que le chihuahua, avec notre porte-monnaie électronique ».

Balade irlandaise. Connemara & Connacht

Bon, fini de ronchonner, on est en vacances. Avec sa fameuse « Ballade irlandaise », Bourvil nous avait prévenus, mais je confirme qu’avec ce climat pourri, il n’y aura jamais d’oranger sur le sol irlandais !

Il faisait un froid de canard et pleuvait presque tous les jours, mais je dois avouer que nous avons été relativement vernis car en fait de pluie, pendant les randonnées, nous n’en avons eu que le premier jour de marche. Pour le reste, la température ne monte guère au-dessus de 18° ; bref, c’est un peu comme la plaisanterie sur les pays Baltes : « 10 mois d’hiver et 2 mois où on attend l’été » ! Tout est vert printemps, ce qui n’est pas un signe de sécheresse ! Le guide local de Belfast nous a expliqué que cette année a été particulièrement pourrie. Ils n’arrivaient pas à trouver de jour correct pour peindre les fresques. Août a été le meilleur mois ! Il y a eu pendant ces 10 jours deux ou trois jours de chaud en France, ce qui a permis aux médias de faire tourner les moulins à prière climatistes. J’ai dit à ceux qui se plaignaient de la chaleur de nous envoyer 5 ou 6 degrés en Irlande, mais je n’en ai reçu aucun !
Je n’ai pas visité Dublin, car il s’agissait d’un voyage organisé. J’aurais dû prolonger comme je l’ai fait l’an dernier en Norvège, mais j’ai été négligent. Nous avons donc pris un bus pour relier directement la charmante bourgade de Westport, dans le comté de Mayo, province de Connacht sur la côte ouest de l’île. En me baladant dans le grand parc de Westport House, j’ai vu à quelques cygnes que tout allait s’arranger ! Je n’ai donc visité pendant ces 10 jours, que l’arc de cercle de la moitié nord de l’île, sur les côtes.

Westport House et les bateaux-cygnes.
© Lionel Labosse

L’Irlande est un pays humide. Je répète : l’Irlande est un pays humide. Le guide annonçait que pour l’ascension du Croagh Patrick, il fallait « éviter les jours de pluie, qui rendent le chemin glissant ! » (photo). C’est de l’humour irlandais. Ça ne me faisait pas rire du tout sur le coup ! Notre première marche, sur le fjord de Killary (Connemara), aurait été agréable, entre mougeons marqués de rouge, de vert, de bleu, si notre jeune guide n’avait eu l’idée saugrenue, pour nous tester, de faire un détour sur une pente agrémentée de tourbières. Ah oui, en Irlande on teint le pull sur le mouton ! Ça me fait penser à cette vieille chanson de Caussimon que mon père chantonnait.

Depuis une vingtaine d’années que j’utilise des bâtons de marche, je n’avais pas compris l’utilité des rondelles qu’on nous vend avec, et j’avais fini par les laisser chez moi. Il faut dire que sur les sites des vendeurs, on ne semble pas se préoccuper de pédagogie. J’ai eu du mal à trouver un article sur les bâtons de marche qui explique l’utilité de ces maudites rondelles. Un tuto vidéo de Décathlon explique comment bien utiliser les bâtons, mais accomplit l’exploit de ne pas dire un mot des différents embouts, et sur quel sol les utiliser ! La plupart des guides que j’ai connus en randonnée ne donnent aucun conseil, y compris le conseil de sécurité qui n’est pas évident systématiquement pour deux ou trois personnes dans un groupe, qui est de ne pas tenir ses bâtons en arrière ou pointe en haut (dans le sac) sans l’embout de protection. En Suisse, j’ai dû engueuler une espèce de folle qui avait d’ailleurs des problèmes de locomotion et avait toujours ses pointes en l’air dans son sac, y compris dans les téléphériques bondés.
Les « fiches techniques » des agences de voyage noircissent des pages et des pages d’encre sur les conneries climatistes et le « voyageur responsable », mais jamais un conseil pratique pour ne pas crever les yeux de ses camarades ou sur le fait de ne pas sucer sa cuillère avant de la remettre dans le pot de confiture commun… Voici un article assez complet. Extrait : « Les rondelles de bâtons de randonnée offrent une surface supplémentaire pour éviter que les bâtons ne s’enfoncent trop profondément dans des surfaces molles telles que le sable, la neige ou la boue. Cette résistance supplémentaire offre aux randonneurs plus de stabilité et leur permet de mieux marcher sur les surfaces instables. » Enfin !
Bref, voici concrètement comment ça se passe dans le cas particulier des tourbières. En descendant une pente, je me suis enfoncé de tout mon respectable poids, de 30 centimètres d’un coup dans une tourbière (si on marche une heure, ça n’arrive que 50 fois !) Comme je n’avais pas de rondelles et que je n’étais pas averti (il n’y a pas de tourbière à Paris), je me suis cramponné aux bâtons pour ne pas casser ma respectable gueule, et les brins du bas se sont joliment courbés. J’ai pu les redresser, mais pas assez droit pour pouvoir les télescoper dans le 2e brin. Je les ai donc abandonnés sur place à la fin du séjour, et après une journée complète en tourbière où j’ai pu bénéficier de cette expérience !
Je reviens à mes moutons. La chanson célèbre de Michel Sardou « Les Lacs du Connemara » ne m’a jamais bien plu, mais à lire les paroles, il faut reconnaître qu’elle est plus « irlandaise » que la chanson de Bourvil. Enfin Sardou et son parolier n’avaient jamais mis les pieds en Irlande, et ce sont des images d’Épinal à la louche. Je vous renvoie à la brillante analyse d’Étienne Guéreau, à l’occasion de la polémique lancée par une connasse « de gôche ». Comme la pluie avait cessé, nous avons mis nos maillots et pris notre courage à deux mains pour nous baigner quelques instants dans l’eau froide (mais moins froide qu’en Islande !) Ce fut ma seule baignade ; j’avais juste coché la case ; cela me suffisait !
Dès cette première balade, nous avons pu admirer un symbole non natif de l’Irlande, le fuchsia, notamment Fuchsia de Magellan, qui comme la pomme de terre, est d’origine sud-américaine. J’ai aussi remarqué des hortensias magnifiques, et la bruyère ; voyez mes photos.

Fuchsia de Magellan, Irlande.
© Lionel Labosse

Saint Patrick & Saint Colomban

Dès la 2e journée de marche, nous nous sommes tapé le fameux Croagh Patrick, le mont (764 m) sacré dédié à Saint Patrick, qui fait l’objet d’un pèlerinage annuel le dernier dimanche de juillet. Malgré mon surpoids actuel, j’étais très satisfait de retrouver mes sensations habituelles, et de marcher comme un bulldozer. Quand on est en groupe, on fait des haltes fréquentes pour raccrocher les wagons, mais pour ce type de marche où le but est clairement visible, il y a en général un moment où le guide dit qu’on s’attend en haut. Il y en avait pour une heure. Je suis alors parti à ma façon, et j’ai grimpé en 33 minutes, sans arrêt et même sans boire (je me suis rendu compte à la descente que je n’avais bu qu’une gorgée de la bouteille d’un demi-litre). Je ne comprends pas pourquoi quel que soit le terrain, les guides disent toujours de porter 2 litres d’eau dans son sac. Par ce temps de novembre, dans le climat le plus humide du monde, on n’a pas besoin de tant d’eau, d’autant que l’on trouve des toilettes gratuites facilement où l’on peut remplir sa gourde d’une eau très saine (sans parler des pubs). Mais chacun a son métabolisme… J’étais donc premier au sommet devant des gens plus jeunes ! Il faisait un peu frisquet... mais pas trop de pluie. C’était un groupe assez homogène, avec des gens d’âge varié, mais tout le monde marchait assez bien et sans se plaindre de ces [censuré] de tourbières !
Alors abordons les sujets qui fâchent. Ce que la plupart des gens connaissent de l’Irlande en France, c’est la Fête de la Saint-Patrick le 17 mars, qui orne nos trottoirs de jolies queues de renards. Or Saint Patrick est une fake news, un faux saint aussi vrai que les faux seins de Chibritte. Le plus ancien saint irlandais est Saint Colomban de Luxeuil (540-615). Avant Saint Benoît, il a unifié les règles monastiques en Europe. Globe trotter, il est le saint des motards. Il se trouve que j’ai visité en juin dernier la Basilique Saint-Pierre de Luxeuil-les-Bains, et j’avais entendu parler de ce saint qui a fondé un monastère en Haute-Patate, dans le barycentre de ses pérégrinations en Europe. Il est assez bluffant que ce petit pays insulaire de l’ouest de l’Europe ait joué un rôle si essentiel dans la fondation du christianisme, à une époque si reculée, avant même les invasions des vikings. On aurait volontiers cru le contraire, des ancêtres d’Italiens qui auraient rayonné aux confins de l’Europe…
C’est dire l’importance de ce petit pays, l’Israël de la chrétienté, dont la diaspora a essaimé partout dans le monde , à l’instar de la diaspora juive (sauf que les juifs n’ont pas de terre ancestrale ; ils ont juste volé leur terre aux Palestiniens parce qu’ils ne voulaient pas punir les Allemands de la Shoah, mais plutôt punir des innocents). La Diaspora irlandaise est estimée à 100 millions de personnes par le monde, alors que la population de l’île est actuellement estimée à 7 millions, dont 1,9 pour l’Irlande du Nord. Pour comparer, selon Wikipédia, la diaspora juive (et non « diaspora israélienne ») « en 2008, elle serait d’environ 13 millions de personnes dont 5,4 millions en Israël ». Et pourtant les Irlandais ne cassent pas les couilles au monde entier avec cette grande famine, qui est un peu leur « shoah ».
À la réflexion, n’est-il pas étonnant que cette population composée pour partie d’intégristes qui se reproduisent comme des lapins, n’en soit qu’à ce chiffre ridicule si on la compare à cette autre population à l’origine équivalente ? Ne serait-ce pas un problème statistique ? Est-ce que l’on cesse de comptabiliser les enfants des hommes juifs qui se marient à des goyim ? Est-ce que par contre, on compte les descendants des Irlandais qui épousent des non irlandais ? En gros, est-ce que Goebbriel Anal, qui n’arrête pas de crier sur tous les tons qu’il est formaté par la mémoire juive de son père, mais dont la mère n’est pas juive, est compté ou pas dans la diaspora ? Je pose une question.

La grande famine

La question de la Grande famine irlandaise est très intéressante. Mon esprit critique m’a d’abord fait douter, car cet événement avait en fait été enterré comme toutes les innombrables famines et autres calamités de l’histoire de l’humanité, parmi lesquelles une famine parmi d’autres n’est qu’un détail de l’histoire, comme aurait dit Jean-Marie. J’ai vérifié (notamment par la lecture édifiante du livre des éditions Autrement (2002) Atlas historique de l’Irlande) [1] que la grande famine, même si elle était toujours présente dans la mémoire collective, a été remise au premier plan dans les années 1990, comme cela est souvent le cas, pour des raisons politiques. Il s’agissait de victimiser l’Irlande en désignant un coupable, si possible en utilisant le mot « génocide » (les colons anglais). Ainsi, au point de départ de la randonnée pour le mont Saint-Patrick, j’ai photographié une sculpture récente sur la grande famine, un bateau avec des êtres squelettiques. On retrouve sans surprise la même iconographie shoatique en œuvre que l’on connaît par exemple dans les mémoriaux du Père-Lachaise.
Voici quelques éléments que j’ai glanés, mais je ne suis pas historien ; c’est à chacun d’approfondir si le sujet vous intéresse. La Grande famine irlandaise n’est qu’un avatar local de la Famine de la pomme de terre en Europe. Mais il est vrai qu’elle a pris sur l’île des proportions démesurées. La démographie était alors en forte croissance, peut-être excessive. On était passé en 20 ans de 6 à 8 millions d’âme, et la population a baissé de 8 à 6 millions suite à la famine, mais 1 million (d’après des chiffres reconstitués par les historiens) de pertes seraient dues à la famine, et 1 million à l’émigration, qui n’avait pas commencé à ce moment mais bien avant. Si l’on consulte l’article Liste de famines, le chiffre de victimes est erroné puisqu’on retrouve les 2 millions et non 1 million. Tout cela est très approximatif, mais il n’en reste pas moins que ce fut une grande famine. Quant au mildiou, je suis en partie dubitatif.
On a vu que l’Irlande est une population en pointe culturellement en Europe, puisqu’on lui doit des moines voyageurs érudits parmi les plus anciens de la chrétienté, avant que les vikings, qui furent de grands civilisateurs, puis les Normands issus des Vikings, ne viennent améliorer les choses. Or cette population mangeait à sa faim depuis bien avant que la pomme de terre ne soit rapportée du Nouveau Monde au XVIe siècle. Or d’après Wikipédia, la récolte n’a pas été nulle, mais réduite de 40 %, dans un pays où l’herbe tendre & abondante permet d’élever moutons & cochons, et où le saumon abonde. Je pense donc que l’« on » oublie volontairement un petit facteur qui a toujours été et demeure essentiel dans l’histoire de l’humanité, c’est le froid.
La Famine irlandaise de 1740-1741 est clairement attribuée par Wikipédia à « la fin du Petit âge glaciaire (1400–1800) ». Or l’article Petit âge glaciaire fait durer ce changement climatique d’avant les véhicules Diesel jusqu’à 1860, et précise « Les dernières découvertes semblent mettre en évidence trois phases particulièrement virulentes au sein du petit âge glaciaire : de 1303 à 1380, le dernier tiers du XVIe siècle et de 1815 à 1860 ». C’est sans surprise l’époque de la Grande famine de 1315-1317 en Europe, et de plusieurs famines contemporaines de celle d’Irlande dans les années 1840.
Les faits historiques sont multifactoriels. Quand pour des raisons politiciennes on concentre le faisceau sur un seul aspect, on manipule et on ment. Il y avait cependant sans doute une attitude inhumaine des colons anglais, aussi dépourvus de toute humanité que les colons israéliens actuels qui traitent les Palestiniens comme des « animaux humains ». La réaction des Irlandais nous a d’ailleurs transmis un nom commun qui est par antonomase le nom propre de la première victime du « boycott », Charles Cunningham Boycott. Un article fait le point sur la vision caricaturale des Irlandais par les Britanniques.
Je ne suis pas historien, mais il me semble quand même que dans l’histoire de l’humanité, quand il y a eu une forte croissance de la population soudaine, comme cela a été le cas en Irlande, due à des conditions plus favorables, quand les enfants sont nombreux mais pas en âge de travailler et qu’ils ont faim, alors ils ont faim. On se rappelle le rôle du père de Didier Raoult dans la solution de ce type de problème dans le Sahel, avec la Superamine notamment. Voir à la fin de cet article. Puis quand la population s’équilibre et que la natalité baisse, la faim recule. Mais si la natalité baisse trop, on se retrouve avec le même problème : peu de jeunes pour nourrir, mais aussi soigner beaucoup de vieux… C’est le problème catastrophique auquel va être confronté le peu qu’il restera de l’Ukraine après que les criminels Zelensky, Biden, et Macron aux ordres de Blackrock, auront fini de sacrifier toute la jeunesse de ce pays. Voir mon article sur la démographie de l’Ukraine.

Boissons, nourriture & divers

J’ai photographié du paracétamol en vente libre en épicerie. C’est veran-tan-plan qui serait content. Dans toutes les épiceries et les stations-service, on peu boire du café ou du thé en remplissant les verres à ras bord pour une somme correcte. Si vous êtes plusieurs, vous n’avez qu’à partager. En ce qui concerne la Guinness, c’est la deuxième et dernière fois de ma vie que je tente ce breuvage infâme ! Je crois en avoir goûté à Londres la première fois, il y a longtemps. Je confirme que ça ne me plaît pas, mais je ne suis pas encore favorable à l’extermination de ceux qui aiment ça !

Bière Guinness avec impression sur la mousse « The Rusty Mackerel » (Le maquereau rouquin).
© Lionel Labosse

Nous avons pu admirer une grande innovation de l’industrie européenne : l’imprimante pour mousse de bière ! Si, vous ne rêvez pas : une machine permet d’imprimer une image sur la mousse de la Guinness, et elle reste visible jusqu’à ce qu’on ait « descendu » toute la bibine. C’est vrai que grâce à l’UE, pendant que les Chinois, les Indiens et les Russes innovent dans l’industrie lourde et nous taillent des croupières, nous imprimons des bières et nous attachons les bouchons au col des bouteilles en plastique ! L’un des symboles de l’Irlande, en plus du trèfle, est la harpe, dessinée d’après la Harpe du Trinity College. Elle est dirigée à droite pour le logo de Guinness, bien plus ancien que le logo du pays, cas rare de placement de produit ! Pour les Armoiries de l’Irlande, la harpe est tournée vers la gauche. La Guinness utilise aussi une image de toucan portant des bières sur le bec, allez savoir pourquoi !
Sinon, nous avons fort bien mangé dans ce pays. Les rations sont excessives. Le petit-déjeuner irlandais est gargantuesque, et présente, en plus des saucisses, bacon et haricots anglais, des tranches de boudin noir et blanc. Il y a en général une version complète et une version réduite, mais dans la version réduite vous n’avez pas le boudin ; or vous n’êtes pas sans savoir que je kiffe le boudin, même si, hélas, il est servi en rondelles. Ça pousse au gaspillage. J’ai apprécié le saumon, le bœuf à la Guinness, le canard à l’orange… enfin ce qu’on nous a servi. Les deux Irish coffees que j’ai dégustés m’ont laissé sur ma faim. Ceux que me faisait ma mère étaient meilleurs !
Dans les pubs, il n’y a pas tant de choix de bières que ça. Je pense que la Guinness écrase tout, et que du coup le reste lutte pour la survie. Mais les Irlandais sont des recordmen en consommation de bière. En Irlande, je me suis marré car à deux reprises j’ai eu des chambres avec lavabo sans mitigeur. Le mitigeur n’a pas encore été inventé, mais dans la douche, l’inventeur fou a encore frappé ! Ce genre de détails je le remarque partout, et c’est sans doute grâce à l’UE, qui nous fait chier pour réglementer chaque instant de l’existence, mais n’a toujours pas imaginé que dans des hôtels il serait bon de recommander des mitigeurs simples et des robinetteries qui ne demandent pas un quart d’heure d’étude. Cela éviterait à la fois le gaspillage et les brûlures. Et bien sûr améliorerait la vie des manchots !
À Belfast, nous n’avons passé qu’une nuit, dans un « Etap Hôtel ». Là on est dans l’UE, et ces ordures laissent faire ça. Chambre minuscule pour deux personnes (qui ne se connaissent parfois pas dans le cas d’un groupe touristique), avec lits étroits collés l’un à l’autre. Cela j’avais déjà souvent eu, notamment à Tokyo où l’hôtellerie est très chère ; mais à Belfast ! Le top, et ça je ne l’avais jamais eu, c’est une cabine de douche exiguë à l’intérieur de laquelle il était impossible de rien suspendre, y compris la serviette, avec une porte en verre dont seule la partie centrale était opaque. Si vous pouvez, évitez absolument cette marque d’hôtel. Finalement, je préfère l’hôtel capsule que j’ai expérimenté à Osaka. Paradoxalement, on y est plus à l’aise quand on est seul.

Comté de Donegal

Nous voici dans ce comté perdu au nord-ouest de l’Irlande, presque coupé du reste du pays, à l’ouest de l’Irlande du Nord. Nous nous sommes installés pour 3 jours dans le village d’Ardara, « plus beau village d’Irlande » selon une pub que nous avons trouvée quelque peu chauvine. Le violoniste John Doherty y vécut, dont l’histoire fait l’objet d’une série de vidéos délavées. Je ne pouvais cependant pas terminer cet article sans évoquer la musique irlandaise, dont le violon est l’instrument principal. De nombreux pubs proposent quasiment tous les jours des soirées musicales, qui attirent la foule. Je ne m’y suis pas attardé car il manquait de place, et les marches avaient suffi à mon bonheur (et mon statut de complotiste m’oblige à suivre l’actualité même en vacances). J’ai photographié la vitrine du mythique Matt Moloy’s à Westport. Les pubs sont des endroits populaires pittoresques. Souvent, le plafond est orné de chopes hétéroclites suspendues. À Belfast, un « festival du ukulélé » se déroulait, et les pubs en étaient bondés !
La seule chose intéressante que j’aie vue dans le « plus beau village d’Irlande », c’est le cimetière et l’église, avec ses beaux vitraux représentant les évangélistes, et un harpiste célèbre, peut-être le haut roi d’Irlande Brian Boru. Le cimetière en pente m’a ému avec ses inscriptions naïves pour une femme, un mari, un frère, mais surtout des bébés. Voir mon récent article sur l’avortement qui inclut une photo d’une de ces tombes. Nous étions hébergés dans une maison d’hôtes à la tenancière accueillante et folklorique. Dans la chambre que j’occupais, sur un lit diabolique qui couinait à chaque fois que je me retournais (5000 fois dans la nuit), la salle d’eau était décorée d’une pancarte proclamant cette pensée profonde : « Some come to sit & think ; others juste to shit & stink ». C’est la devise de notre Assemblée nationale !
Notre première marche dans ce comté nous mena sur des dunes et de magnifiques plages. Si l’on fait abstraction de la température de l’eau, on se dirait à Tahiti ! Voyez les photos. Le lendemain, nous fîmes une belle randonnée dans le blizzard de Slieve League, la deuxième plus haute falaise d’Europe (606 mètres). Il y avait un vent à décorner les bœufs. J’ai photographié une inscription de grande taille sur la falaise, « EIRE », censée signaler la localisation aux aviateurs étasuniens pendant la Seconde Guerre. L’Irlande était officiellement neutre, mais une aide était offerte.

Baie de Loughros, Ardara, Donegal, Irlande.
© Lionel Labosse

Notre dernière randonnée difficile était prévue par un voyagiste sadique, dans les tourbières du Donegal, un chemin inédit, pas du tout aménagé pour les randonnées, passant par des propriétés privées, avec de nombreux passages périlleux en dévers. Je me demande, en cas d’accident, quelle serait la responsabilité du voyagiste. Je ne souhaite pas une telle épreuve à mes pires ennemis ; ou plutôt je souhaite le même plaisir à Chibritte en stiletto & son collégien en Weston ! Échaudé par la première expérience, j’avais chaussé des sandales de randonnée ajourées, qui se révélèrent idéales pour ce terrain, même si je faillis souvent les laisser au fond, ventousées par la glaise. J’ai pris une ou deux photos de la tourbe. Elle est exploitée pour servir au chauffage ; j’ignore pour combien de siècles il y en a en réserve. Quand nous fûmes sortis des tourbières, notre récompense fut une magnifique plage déserte, sur laquelle nous avions d’abord une vue plongeante.

Irlande du Nord

Nous avons passé la frontière, avec un panneau que j’ai photographié en flou car on nous avait prévenus. L’adjectif « northern » devant « Ireland » est régulièrement rayé de peinture noire, remplacé, et re-rayé. Une longue randonnée sur terrain plat nous amena à la fameuse « Chaussée des Géants », Giant’s Causeway, un ensemble bluffant d’orgues basaltiques. Cela nous a permis d’admirer au fil de notre avancée, les falaises basaltiques moins spectaculaires, et les prairies où paissent de paisibles bovins & ovins. J’ai fait une petite vidéo qui mélange une prise de vue sur la Chaussée des Géants et sur une plage venteuse du Donegal. Nous avons même été surpris par un avion à basse altitude, que j’ai eu le temps de photographier, mais sans voir où il s’est posé. Je suppose que la falaise s’est ouverte à la James Bond, puis s’est refermée !

Dans la partie touristique, on admire le spectacle naturel des hexagones basaltiques. L’hexagone est – de façon contre-intuitive parce qu’il semble une construction mathématique humaine – la forme la plus naturelle que prend une colonne ou un disque quand ils sont pressés contre leurs semblables. Les angles de l’hexagone sont les plus solides (voyez cet article). Je me suis amusé à repérer plusieurs colonnes hétérodoxes, des moutons à 5 pattes du basalte, disons des colonnes complotistes ! En fait j’en ai trouvé deux pentagonales (photos), mais plusieurs à sept côtés, moins parfaites bien sûr. C’est un peu comme les naissances intersexes. Toute règle a ses exceptions.

La Chaussée des Géants (Giant’s Causeway, Irlande du Nord).
© Lionel Labosse

Le lendemain, pour la dernière marche, encore en terrain plat, nous sommes allés sur la piste des phoques & veaux marins sur l’île de Rathlin, à 40 minutes de ferry de la charmante ville de Ballycastle, une île où Guglielmo Marconi (1874-1937), dont la mère était irlandaise et héritière de la distillerie d’Irish whiskey Jameson, fit le 1er essai de communication sans fil (voir cet article). À propos, je regrette que nous n’ayons pas eu l’occasion de visiter une distillerie (avec dégustation !) Ces phoques se dorent la pilule en nous narguant. What the phoque ! Retrouvez une photo de ces phoques dans mon article « Haro sur les clitosceptiques ». Voici une autre photo du Gouvernement macroniste pratiquant le sport nautique à Brégançon.

Gouvernement macroniste pratiquant le sport nautique à Brégançon.
© Lionel Labosse

Derry (que les loyalistes unionistes protestants appellent également « Londonderry) » est mondialement connu pour le drame du « Bloody Sunday (1972) », un massacre de 14 personnes et autant de blessés qui eut lieu en 1972 au cours d’une manifestation pacifique pour les droits civiques. Sous le coup de l’émotion, John Lennon écrivit une chanson intitulée « Sunday Bloody Sunday », et en 1983, le groupe de rock irlandais U2 sort « Sunday Bloody Sunday », autre chanson sur le massacre. Pour 14 morts. C’est une expérience de Milgram. En 2024, le monde a changé ; toute expression politique est censurée par une certaine mafia dont même le fait de la nommer est censuré. Faudra-t-il atteindre 140 000 morts à Gaza pour avoir une chanson par des vedettes populaires mondialement connues ? Ou 1 400 000 ? Non, le génocide arrivera à son accomplissement total jusqu’au dernier Palestinien, sans qu’aucun chanteur daigne sortir une chanson. Voici ce qu’est devenue notre planète. Ou du moins il y a des chansons, mais elles ne sont pas diffusées dans les médias fascistes contrôlés par la même mafia. Retrouvez-les ici.
Belfast
Nous voici maintenant à Belfast. Nous avons juste déambulé dans la ville à notre gré, avant une visite des quartiers indépendantistes. Dans la partie touristique, nous avons admiré l’hôtel de ville. En marchant au hasard dans le centre, je suis tombé sur une petite église presbytérienne, la première église, Rosemary street, que j’ai prise en photo, avec ses pittoresques bancs de bois clos. La visite de la Cathédrale Sainte-Anne de Belfast (anglicane) s’impose. Elle est surmontée d’une étonnante « flèche de l’espoir », ornée d’une mosaïque de Saint-Patrick (qui n’est donc pas réservé à la république d’Irlande), et tous les piliers sont ornés de chapiteaux dédiés, l’un à la Franc-maçonnerie (donc nous ne sommes pas dans une église catholique !) Le côté extérieur Nord du transept est orné d’une grande croix celtique. Dans la ville, plusieurs églises ont été ôtées au culte, transformées en music hall par exemple, comme « The Belfast Empire ». J’en ai photographié une avec des panneaux « à vendre ». Avis aux investisseurs !
J’ai photographié un camion-restaurant québécois à l’effigie de « Oui Poutine », « Oui Love Poutine », sur le quai du Donegall, devant The Big Fish, fameuse sculpture de John Kindness. Le type a des couilles au cul !

« Oui Poutine » « Oui Love Poutine », camion-restaurant québécois à Belfast, sur le quai du Donegall, devant The Big Fish de John Kindness.
© Lionel Labosse

En ce qui concerne cette balade dans les quartiers nationalistes et unionistes, je suis mitigé. C’est une entreprise fort rentable. Le gars nous a pris 25 livres par personne pour une balade d’une heure environ, en taxi. Nous avons croisé de nombreux groupes similaires. On a vu le mur élevé à cette époque et maintenu en place, une sorte de réduction du mur de séparation de Bethléem. Ce mur n’existe que dans cette petite partie de la ville excentrée où ça a chauffé. Dans le centre ville, il n’y a jamais eu de problèmes. Il s’agit de protéger les maisons contre les projections de cailloux par des gamins. Vous verrez sur mes photos des portes sur une rue, qui sont fermées la nuit, pour limiter les intrusions. On peut aller partout mais cela oblige à un détour, donc c’est plutôt symbolique. Les fresques, comme celle ci-dessous, sont protégées. Personne ne les tague, et elles sont refaites chaque année sur un thème différent.

Fresque Irlande-Palestine, Belfast.
© Lionel Labosse

Ci-dessus, c’est surtout pro-palestinien. Notre guide se trouvait être un franco-algérien venu en Irlande à l’âge de 5 ans. Il ne nous a rien dit de son engagement personnel, mais cela me laisse perplexe. De plus, il nous a servi le discours attendu. Donc les indépendantistes seraient pro-palestiniens, et les unionistes pro-israéliens. Je n’en crois pas un mot. Ce n’est pas parce qu’on aime Israël qu’on soutient un génocide, et de nombreux juifs se sont exprimés sur le sujet ; alors je ne vois pas comment la scission sur cette question serait aussi caricaturale en Irlande. Cela dit, je relaie une émouvante diatribe anti-israélienne du courageux député Thomas Gould du Sinn Fein à la chambre basse d’Irlande du Nord (dont l’audience est confidentielle).
Sur une autre fresque ci-dessous, souverainiste et anti-UE, que je trouve admirable et qu’on devrait adapter pour le Frexit, il nous a expliqués que toutes les tendances avaient droit à leur fresque, et que cette tendance était minoritaire mais respectée. Bravo ! On espère en vain la même chose dans la France fasciste de Notre Fürhoncle macron, où les opinions dissidentes sont criminalisées.
On a vu côté unioniste des maisons arborant différents drapeaux, le drapeau unioniste étant orné d’une « main rouge », mais le drapeau officiel est l’Union Jack. L’une des fresques que j’ai photographiées était une pub pour une association. On y retrouvait un avatar du fameux Triangle dramatique (ou triangle de Karpman), avec « Victim », « Ofender » et « Community ». Cela résume mon opinion de ce décor touristique. Cela dit, notre guide local était plutôt honnête, et disait que le processus était en cours de résolution, depuis l’Accord du Vendredi saint de 1998. Il s’agissait de mettre fin à un conflit qui fit 3 480 morts. Ce chiffre paraît dérisoire face aux dizaines de milliers de morts du génocide en cours à Gaza et pour lesquels aucun accord de paix ne sera jamais signé, parce qu’un accord de paix serait « antisémite ».

Fresque souverainiste contre l’UE, Belfast.
© Lionel Labosse

Sur le peu que je suis resté dans les deux Irlandes, je n’ai pas constaté une catastrophe totalitaire semblable à celle que j’ai constatée en février dans le Londres du Brexit. J’ai même photographié une pancarte affichant fièrement « cash only ». Non mais ! En Irlande, même sur les petites routes, il était amusant de voir des pancartes de limitation de vitesse à 100 km/h, ce qui semblait parfois le record possible ! J’ai photographié dans le Jardin botanique de Belfast, d’ailleurs magnifique avec sa serre en fer forgé et verre (1840), plus ancienne que celle de Kew gardens (1848) à Londres, une pancarte à l’entrée des toilettes publiques stipulant « Antisocial behaviour will not be tolerated in this area ». Je suppose que cela désigne une éventuelle drague homo. En revanche, le trafic de drogue, le viol par des malheureux « racisés », l’égorgement islamique, circulez, il n’y a rien à voir !
Belfast est plein de boutiques de l’ONG Oxfam, dont les rapports sont très appréciables, mais qui promeut l’arnaque climatiste, comme vous pourrez le voir sur ma photo.
Nous avons fait une halte sur un lieu de tournage de la série Game of Throne, Dark Hedges, une allée de hêtres aux branches tortueuses, en état moyen. Il s’agit d’une industrie touristique particulière développée dans cet article. C’est le hêtre et le néant. Mes camarades de voyage en étaient pour certains tout retournés. Parlez-leur de dictature mondialiste, l’encéphalogramme est plat, à moins qu’ils ne récitent le mantra du corbeau comploplo mais placez-les devant Netflix, le cerveau s’agite. Panem et Circenses, Alléluia.

Lionel Labosse


Voir en ligne : 157 photos d’Irlande


© altersexualite.com, 2024. Les photos sont de l’auteur.
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[1Une information importante de ce livre est que vers « 8000 avant notre ère [les] occupants primitifs [sont] sans doute venus de Bretagne insulaire avant la disparition du pont de terres unissant les deux îles » (p. 10).