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« Damage control » ou fond de l’affaire ?
« Affaire P. Diddy : le scandale pédocriminel qui fait trembler l’Amérique »
Quelques éléments culturels en marge de cette émission.
samedi 2 novembre 2024, par
Mike Borowski m’a invité pour la 3e fois sur GPTV le lundi 21 octobre 2024 à 19h, pour une émission en direct consacrée à l’affaire P. Diddy dont l’invitée principale était Myriam Palomba, laquelle avait déjà donné le 25 septembre dernier, en invitée unique, une émission sur le même sujet avec le même Mike : « Scandale explosif : tout ce qu’il faut savoir sur l’affaire Puff Daddy (sic) ou le nouvel Epstein », qui a fait 88 000 vues sur YouTube.
Mike m’avait invité deux semaines en avance, donc j’avais bossé le sujet entre-temps ; j’en avais parlé avec mes étudiants dans ma rubrique « Former l’esprit critique / suivre l’actualité ». Je savais que mon temps serait compté, mais à l’origine j’avais cru comprendre qu’il n’y aurait que deux invités en dehors de la star Myriam Palomba. J’avais donc envoyé 8 visuels et préparé un conducteur pour ma partie, en proposant deux interventions de 5 minutes. Finalement, il y avait 3 invités en plus de la star, et j’ai compris que je ne pourrais pas tout dire, ni dans l’ordre que j’avais proposé. Je ne critique pas, il est tout à fait légitime que le journaliste mène le débat ; mais contrairement à mes interlocuteurs qui doivent en être à leur 20e ou 200e intervention à la télévision, je ne suis pas un pro du micro, et je rappelle aux commentateurs assis dans leur fauteuil bière en main, que quand vous vous exprimez en direct à la télévision en sachant que chacun de vos gestes, chaque parole, chaque lapsus, chaque cuir sera observé, commenté, moqué, hué, cela crée un stress à effet boule de neige. Par exemple, mes tics en sont exacerbés.
Dix fois, je me suis mordu la langue en pensant que j’avais dit une grosse bêtise ; mais en écoutant l’émission, je pense que je ne m’en suis pas si mal sorti. Comme je l’ai décidé et annoncé en cours d’émission, je vous propose cet article pour clarifier mes propos que le condensé improvisé sous stress a pu rendre confus, sans compter mes interlocuteurs qui ont mis peu de bonne volonté à tenter de comprendre ma contribution. C’est à vous d’en juger, mais je pense avoir été correct, je veux dire poli, avec mes interlocuteurs, et il ne me semble pas que cela ait été parfaitement réciproque. Non par mauvaise volonté, mais contrairement à moi, je crois que Myriam Palomba et Sarah Frikh ont des comptes à rendre, et craignaient par exemple d’être suspectées d’appuyer tant soit peu mes propos, ce qui explique leur prise de distance. Quant à Jean-Luc Robert, il est étiqueté « Reconquête », ce qui explique son propos formaté. Cela n’empêche pas que leurs interventions étaient fort intéressantes, et qu’ils accomplissent un excellent travail.
Pour ma part, je ne suis encarté dans aucun parti, aucun syndicat, aucune association d’aucune sorte, et je ne rends de comptes qu’à moi-même. Mon admiration pour Israël m’a fait faire l’acquisition de leur fameuse création : le fusil à tirer dans les coins, et ça peut surprendre, alors permettez que j’explique en détail ce que j’ai résumé pendant mes quelques prises de parole minutées. Je le ferai dans l’ordre inverse, pour commencer par le plus important et terminer par la minute culturelle, comme l’a dit Mike.
Écoutez l’émission de GPTV reprise sur Crowdbunker : « Affaire P. Diddy : le scandale pédocriminel enfin révélé qui fait trembler l’Amérique »
1. Les profondeurs du dossier : lobby des prisons privées & lobby sioniste.
C’est un aspect du dossier qui intéressait beaucoup Mike, et sur lequel il m’avait encouragé à faire des recherches ; comme le prouve d’ailleurs la référence à l’affaire Epstein dans le titre de l’émission du 25 septembre, retirée du titre de l’émission à laquelle j’ai participé. J’ai donc cherché, et trouvé peu de choses, mais des choses de valeur. Mais comme j’ai eu l’occasion de le dire, il est évident que je ne suis pas compétent, que ce soit en brigittologie ou dans l’affaire Sean Combs, dans les ragots de la presse people. Je me suis donc abstenu de tout commentaire sur la superficie de l’affaire, me contentant de rappeler la présomption d’innocence. Voici ce que j’ai trouvé.
a) Essentiel News
Essentiel news (site suisse de réinformation, anciennement connu sous le nom de « CovidHub »), 2 octobre 2024 : « P. Diddy, Hip-hop américain, pédophiles et prédateurs sexuels ». Il s’agit de l’article de synthèse le plus complet que j’avais trouvé pour mes étudiants, inégalé à ma connaissance. Si je ne suis pas compétent au rayon people, j’ai une compétence que j’ai développée dans ma profession, c’est de savoir évaluer le degré de sérieux d’un média avec des critères objectifs : qui possède et qui finance le média ; sérieux rédactionnel ; liens de vérification des informations ; nombre de personnes nommées et vérifiables avec leurs qualités ; présence de citations de ces personnes ; équilibre entre neutralité et engagement ; absence de calomnies. À ce titre, l’agence de propagande sioniste « Conspiracy watch », prisée de nos médias de grand chemin, vaut zéro, et Essentiel news vaut 100 ; il vous suffira de parcourir l’article cité et la page d’accueil du site. Voici un extrait de ce long article qui nous permet, au-delà des mésaventures des stars qui passionnent les gazettes, de répondre à la question « Suivez l’argent » ou « Follow the money », adage souvent cité par Louis Fouché.
Extrait d’Essentiel News :
« Hip-hop américain : un rappel historique »
« Un ancien agent de la CIA, John Homeston [1], a révélé que l’industrie du hip-hop a été infiltrée dans les années 80 par son employeur, et utilisée à des fins de propagande auprès de la jeunesse noire américaine pour promouvoir la consommation de drogues et un style de vie criminel.
Dans cet entretien, Homeston allègue également que Lyor Cohen, communément surnommé dans l’industrie « le grand Israélien » (tall Israeli), qui depuis plus de 30 ans est un producteur et magnat de la scène hip-hop américaine dont le rôle a été fondamental pour développer ce qu’elle est devenue, est un agent de la CIA.
CoreCivic, anciennement connu sous le nom de CCA (Corrections Corporations of America), a obtenu son premier contrat fédéral en 1983 et a rapidement commencé à acquérir des contrats dans tout le pays pour gérer à titre privé des prisons d’État. […]
Or les deux principaux actionnaires de CoreCivic sont, et de loin, BlackRock et Vanguard, qui contrôlent également dans une large mesure les entreprises Warner Records, Universal Music Group, et Sony Music Group, qui produisent 90 % des morceaux de hip-hop qui sortent dans le pays. »
Le même article signale une contribution mémorable d’un lanceur d’alerte anonyme, en 2012.
b) Hip Hop is Read
Le site « HIP HOP is READ » a publié le mardi 24 avril 2012 « La réunion secrète qui a changé la musique rap et détruit une génération », une lettre anonyme, dont voici quelques extraits :
« Bonjour,
Entre la fin des années 80 et le début des années 90, j’étais ce que vous appelez peut-être un « décideur » avec l’une des entreprises les plus établies de l’industrie musicale. Cela peut expliquer pourquoi, au début de 1991, j’ai été invité à assister à une réunion à huis clos avec un petit groupe d’initiés de la musique pour discuter de la nouvelle direction de la musique rap. […]
L’orateur nous a dit que les entreprises respectives que nous avons représentées avaient investi dans une industrie très rentable qui pourrait devenir encore plus gratifiante avec notre participation active. Il a expliqué que les entreprises pour lesquelles nous travaillons avaient investi des millions dans la construction de prisons privées et que nos positions d’influence dans l’industrie musicale auraient effectivement un impact sur la rentabilité de ces investissements. […] Il était maintenant dans leur intérêt de veiller à ce que ces prisons restent remplies. Notre travail serait d’aider à faire un marketing de la musique qui promeut le comportement criminel, le rap étant la musique de choix. […]
Au fil des mois, la musique rap a certainement changé.[…] Les actes rap qui parlaient de politique ou de plaisir inoffensif s’estompaient rapidement alors que le gangsta rap commençait à dominer les ondes. […] Tout le monde y a adhéré, y compris les consommateurs. La violence et la consommation de drogue sont devenues un thème central de la plupart des musiques de rap. […]
Nous glissons maintenant au deuxième volet des informations que j’ai trouvées, la piste israélienne.
c) Article sur P. Diddy et ses enfants paru en 2017 dans le Jerusalem Post : « Diddy’s Israeli connection ? ». Cet article n’est pas essentiel en soi, mais il prouve que la question se pose légitimement. D’autre part, cela me permet de rappeler que le Jerusalem Post est une saine lecture. J’ai signalé brièvement façon punchline dans l’émission, la place de n°1 de Doug Emhoff, le mari de Kamala Harris, au palmarès 2024 des juifs influents, évoquée dans mon article dédié. Personne n’a repris l’info que je suis sauf erreur le premier à mentionner sur GPTV. Sur les fils Telegram de la chaîne, j’ai vu passer les traditionnels extraits de l’émission. Je ne figure sur aucun de ces extraits, contrairement aux trois autres participants. Voici l’extrait que GPTV aurait pu sélectionner. À vous de le faire circuler…
d) Extrait d’un article signé Alexander Rubinstein, paru le 4 avril 2024 sur le site Mintpressnews : Friends of the IDF (Israel Defense Forces). À l’instar d’Essentiel News, on peut vérifier le sérieux de cet article, qui inclut des documents extérieurs comme preuves. L’auteur a publié de nombreux articles sur divers thèmes, notamment sur Israël. On peut le contacter facilement ; son adresse est publique sur sa page d’auteur. Un autre journaliste de ce site a publié le 16 octobre 2024 un article lui aussi manifestement sérieux et documenté intitulé « Révélation : Les espions israéliens écrivant les actualités de l’Amérique ». Il est facile de balayer ces articles d’un revers de main, mais cela ne convaincra que les militants sionistes, pas les citoyens avides de vérité.
Extraits :
« Le sioniste milliardaire Lucian Grainge est le président-directeur général d’Universal Music Group, la plus grande société musicale au monde. Mais depuis février, lui et sa société ont également été nommés « défendeurs » dans un procès contre l’imprésario hip-hop P Diddy, dont le nom légal est Sean Combs.
En tant que l’une des figures les plus influentes de l’un des genres musicaux les plus populaires de ce siècle, Combs a de nombreux amis. Pourtant, parmi ses plus proches, il y a un nombre démesuré de sionistes influents.
Combs a déclaré avoir des centaines de caméras à l’intérieur de ses propriétés et, naturellement, des images de politiciens et de dirigeants de l’industrie musicale, le rôle de Combs dans une opération potentielle de chantage sexuel avec des liens avec le lobby israélien a une ressemblance choquante avec la conspiration de Jeffrey Epstein.
L’un des hommes les plus puissants de la musique liée à l’organisation « Amis des FDI » a été accusé de financer et d’assister à des parties proposées par l’artiste, qui mettaient en vedette des travailleurs du sexe victimes de la traite et des mineurs. Pendant ce temps, l’acteur de la liste A Ashton Kutcher et d’autres honchos [chef, leader] de l’industrie du divertissement à proximité de Combs ont maintenu des liens de longue date avec le lobby israélien.
[…] Un autre ancien du groupe Universal Music est un lobbyiste pour le sionisme, David Renzer, ancien président-directeur général d’Universal Music Publishing. Renzer a fondé une organisation appelée Creative Community for Peace, un front lié au gouvernement israélien derrière la lettre ouverte du 12 octobre 2023 des célébrités qui couvraient la couverture du génocide imminent d’Israel à Gaza.
Entracte : de la résistance, des boucs émissaires et du contrôle d’opposition
C’est tout ce que j’ai mentionné, car je ne fais que me baser sur des faits et des documents. Les réactions de mes interlocuteurs ont été assez révélatrices, et d’ailleurs les commentaires sur YouTube ont relevé les contradictions. Myriam et Sarah avaient exprimé à plusieurs reprises l’idée qu’il y avait quelque chose derrière l’affaire (« Il a dérangé qui ? » ; « Je me demande dans quelle mesure P. Diddy n’est pas qu’un fusible pour protéger des gens qui sont encore plus haut »), mais quand j’ai fourni ces pistes dont je ne suis pas l’auteur, j’ai eu droit à des réactions de rejet du style « Je me désengage totalement de ce que monsieur vient de dire ; mon image elle va rester celle qu’elle est » ; « C’est chaud là ; vous avez des preuves de tout ça ; je me désengage de ça aussi » (Sarah, 39’ ; 1h07’), « ou mieux, « selon vous, en tout cas selon le truc que vous avez lu » ; « Bill Gates qui est l’un des plus grands milliardaires du monde et qui s’est rendu 138 fois je crois sur l’île d’Epstein n’est pas juif » (Myriam, 1h08). Ah bon ? Mais quel rapport ?
Je dois rappeler que de façon générale, nous avons des milliers de signes de la manipulation par Israël et ses services secrets de l’opinion publique occidentale, que ce soit par attentats sous faux drapeaux, par des manipulations médiatiques avérées ou par chantage. Mais quand on en recherche et qu’on en trouve un fort modeste, même sur GPTV, on a droit à des réactions outrées, et j’ai été à deux doigts – alors que je n’ai fait que creuser dans la direction souhaitée explicitement par Mike Borowski – de subir une accusation d’antisémitisme. Voir ci-dessous l’extrait de Jacob Cohen sur les « sayanim ».
La réaction de Myriam Palomba, comme le silence gêné des deux autres invités est symptomatique. Voir le « hum » de Myriam quand Mike rappelle désespérément que Epstein était agent du Mossad. On a un éléphant dans le salon qu’on s’obstine à ne pas voir, et on en rajoute dans ce qu’on appelle « damage control », en fournissant à la plèbe des listes affriolantes de people. C’est le même procédé que j’ai constaté avec mes étudiants : le sujet les intéressait ; ce sont eux qui m’ont demandé de l’aborder ; je leur ai proposé de lire l’article d’Essentiel News et d’en parler une semaine après, et pas un seul sur 85 (3 classes) ne l’avait lu, et leur conception de l’affaire se limitait au people, c’est-à-dire au blabla qu’on a entendu dans notre émission de la bouche de mes trois interlocuteurs. Pour le fond de l’affaire, « Où va l’argent ? » et la fameuse question « Qui ? », circulez, y a rien à voir !
Je ne vais pas me faire des amis, mais l’attitude de Myriam Palomba face à moi, sa dénégation a priori du rôle plausible sinon probable d’Israël, me fait penser au rôle de « contrôleur d’opposition » que Xavier Poussard a identifié chez André Bercoff dans son portrait publié en n°516 de Faits & Documents. Le fait qu’elle émarge ou ait émargé chez Hanouna [2], qui a lui aussi fait l’objet d’un portrait de Faits & Documents (n° 517-518), sans parler de son pendentif constitué d’une croix chrétienne et d’une étoile de David (son père est chrétien, sa mère est juive, donc elle est juive, selon ses propos dans l’émission citée en fin de cet article), tout cela, même si c’est à son corps défendant lui fait pousser des « défenses d’y voir » qui empêchent définitivement de voir l’éléphant dans le salon. Voyez cet article de Résistance & Réinformation sur le rôle de la « meute de Cyril Hanouna ».
C’est pourquoi je suis réticent depuis un moment, malgré son rôle important dans le brigittegate, vis-à-vis de sa place de n°2 derrière Florian Philippot aux élections européennes. Pourquoi l’a-t-il choisie alors qu’elle a joué un rôle dans le brigittegate et que lui-même refuse obstinément de traiter sérieusement le brigittegate ? Pourquoi Myriam s’abstient-elle désormais d’évoquer le brigittegate ? Pourquoi Philippot a-t-il invité Bercoff à ses assises du souverainisme à Arras ? Pourquoi Bercoff, 85 ans, a-t-il été recruté à son de trompe, sur Tocsin ? Bref vous comprenez que malgré mon appel en fin de l’émission et le soutien de Mike, j’ai peu de chances de trouver un éditeur. Que mon article disons historique sur le Brigittegate repris sur Profession Gendarme ait battu le record de lecture sur ce site ; que l’émission où j’ai été le seul invité avec Mike, malgré le fait que nous étions en août, soit dans les records d’audience avec 138 000 vues sur YouTube, malgré le succès de mes articles et de mes chaînes vidéo, eh bien non, aucun éditeur n’a envie de vendre 100 000 exemplaires d’un livre de ma main sur le brigittegate (alors que Natacha Rey a renoncé à publier son livre). Comme je l’ai dit dans l’émission, j’ai bien d’autres livres prêts à publier, dont une anthologie de la poésie française. Hélas, mes écrits intéressent davantage les lecteurs que les éditeurs.
La façon dont Myriam Palomba a disqualifié mes sources pourtant claires et vérifiables en utilisant le mot « truc que vous avez lu » ne manque pas de sel. Elle qui a fait sa carrière entre autres dans la presse people, presse souvent méprisée, se permet de prendre de haut un site de presse sérieuse ; de même qu’elle n’a pas dit un mot de Faits & Documents. En ce qui me concerne, je ne méprise rien de la culture populaire. Je mets Voici au même niveau que Le Monde, et je prends mon miel où qu’il se trouve. Il y a d’un côté la presse de réinformation, de l’autre la presse de caniveaux de grands chemins.
L’attitude de mes interlocuteurs quand j’ai mentionné Roman Polanski a été aussi révélatrice, plus encore que sur Kery James. Polanski est définitivement tombé dans le « pas glop », et il est symptomatique que sur un plateau de soi-disant « résistants », on ait la même réaction pavlovienne que sur TF1 quand on lance de gros mots comme « Polanski », « Kery James », qui obtiennent désormais la même réaction chez nos souris de laboratoire que « Soral » ou « Dieudonné ». Il se trouve que j’ai aussi lu René Girard et que le phénomène de Bouc émissaire m’est familier. Voir ces gens tomber à pieds joints dans une opération de destruction de notoriété sur une personne dont a priori ils ignorent tout est révélateur. Aucun d’eux n’a mentionné un film de Polanski alors qu’ils maîtrisent parfaitement l’abécédaire du Who’s Who du gangsta rap. Pourtant s’ils sont sur GPTV, c’est qu’ils ont dénoncé les opérations de calomnies menées contre les personnalités anticovidistes. C’est plutôt désespérant. Sarah, par exemple, a tout dit avec ces quelques mots : « avec le respect que je dois à nos autorités ; j’ai aucun respect pour Polanski ». Je ne reviens pas sur Polanski, et je vous renvoie à mes articles sur cet immense cinéaste. Vous comprendrez alors que si je recherche la responsabilité du Mossad parce qu’elle est plausible dans cette affaire, je défends contre tous y compris contre des juifs, la réputation d’un grand artiste qui se trouve être juif et que j’admire en dépit de ce qu’il a fait et qu’il a racheté, comme j’admire Verlaine malgré son comportement. Je m’intéresse aux gens, pas à leur réputation. Bref, quand Jean-Luc Robert a évoqué le fait que la gestuelle nous trahit (en ce qui concerne les autistes), cela m’a fait marrer, parce que dans notre émission, la gestuelle était forte, et je ne parle pas de mes tics !
2. Le rap et les mauvais garçons ; Verlaine / Rimbaud vs P. Diddy / Bieber
Cette 2e partie fournit des éléments de compréhension éloignés du sujet ; c’est ce que j’appelle le fusil à tirer dans les coins.
e) Il y a une dizaine d’années (juin 2013), j’avais reçu Kery James dans une classe de 1re. Une trace photographique en a été montrée dans l’émission. J’ai fait remarquer que je portais à l’occasion ma fameuse cravate Rimbaud, que j’ai ressortie lors de la dernière émission à laquelle j’ai participé pour GPTV (27 août 2024). J’avais l’intention de faire le rapprochement du brigittegate avec le mythe Verlaine / Rimbaud que nous les professeurs de Lettres colportons depuis des lustres. Ah oui, pour les béotiens, je dois préciser les choses : ma discipline de recrutement est Lettres modernes. Après avoir longuement enseigné le français, puis la « littérature » en terminale L, j’enseigne actuellement la matière « Culture Générale et expression » en BTS (c’est-à-dire bac + 1, bac + 2). Or donc, en tant que « brigittologue », titre que Mike m’attribue avec un humour complice, je m’attaque à une relation de type pédérastique entre une personne adulte et un mineur. Mais comme je le précise depuis les premiers jours, je le fais avec circonspection, d’où mon rappel des aspects moins glamour du mythe Verlaine / Rimbaud, qui n’enlève rien à la valeur de leurs œuvres (ci-dessous). Les choses humaines, et surtout la sexualité, sont complexes, et il faut se garder de toute attitude de condamnation a priori, sans jugement contradictoire.
f) « Le Rap ou la Fureur de dire »
J’ai une particularité parmi les professeurs de Lettres, c’est que je suis venu à la littérature par la culture populaire, n’étant pas issu d’une famille de profs ou d’une famille bourgeoise. C’est la chanson qui m’a donné le goût de la littérature, par exemple Francis Lalanne, puis je me suis intéressé à la littérature jeunesse, elle aussi méprisée par une bonne proportion des enseignants en Lettres.
Même si le rap n’est pas ma tasse de thé, sa réputation de critique sociale, mais aussi l’intérêt esthétique du hip hop dans les débuts de la culture rap, m’avaient poussé à m’y intéresser. J’avais lu dès sa parution l’un des premiers livres parus en français sur la question : Le Rap ou la fureur de dire, de Georges Lapassade et Philippe Rousselot (Loris Talmart, Paris, 1990). J’en avais tiré des extraits pour mes cours sur l’histoire de la poésie en classe de Première, et je vous renvoie à cet article pour quelques éléments que mes interlocuteurs dans l’émission ignorent totalement (à l’exception de Sarah Frikh, mais elle ferait bien de creuser aussi la question pour pouvoir aborder le rap avec recul).
Je raconte aussi dans le même article l’opération de chantage à l’homophobie dont j’avais été l’objet à cette époque, de la part de mes honorables collègues, bien qu’ils sussent parfaitement que j’étais un militant historique de la lutte contre l’homophobie. La manie des intellectuels de parler avec assurance de ce qu’ils ignorent est un invariant, et nous en avons eu un festival lors de notre émission. Donc si vous détestez le rap (je rappelle que ce n’est pas ma tasse de thé), vous avez le choix entre tenter de comprendre ce que c’est (sans pour autant en devenir fan) ou insulter les rappeurs et faire le jeu des néoconservateurs et de ceux qui instrumentalisent le rap depuis le début des années 1990, ce qui est au cœur de l’affaire dont il est question ici, comme je tenterai de le montrer ci-dessous.
J’ai remarqué que beaucoup de personnes qui soit se revendiquent, soit sont perçues comme « complotistes » avec une connotation favorable, se comportent sur d’autres sujets clivants que le covid, comme d’aucuns commissaires politiques du covidisme. Les cloportes de Conspiracy watch et leurs complices des médias de grand chemin nous ont habitués à opposer ragots & calomnies à la réputation des Raoult, Perronne, Henrion-Caude, Fouché, Delawarde, Xavier Moreau, Galactéros, etc. C’est-à-dire que loin de s’intéresser au fond du dossier, leur analyse scientifique se cantonne à classer les acteurs du débat en « glop » et « pas glop », selon l’habileté de ces acteurs à lécher l’anus ou les pompes des marionnettes de l’État profond.
Or leurs détracteurs, nos amis anticovidistes auto-proclamés « résistants », les imitent en tous points en étiquetant ici les rappeurs, là un Polanski, enfin toute personne pointée du doigt en bouc émissaire par nos ennemis, en « glop » et en « pas glop ». En suivant l’émission, avez-vous eu l’impression que mes 3 interlocuteurs savaient vraiment de quoi ils parlaient quand ils se sont mis à étiqueter d’une étiquette « pas glop » Kery James, Public Enemy ou Roman Polanski ?
En fait, pour les spectateurs de notre monde qui n’ont guère plus de mémoire qu’un limaçon, tout ce qui est people, lisse et sans saveur est « glop », et dès que vous avez le malheur d’exprimer une opinion, vous êtes « pas glop ». Le pauvre petit canard Justin Bieber est donc désormais catégorisé « victime » et donc « glop », alors que tout rappeur est par essence « pas glop », ou plutôt « raciste anti-blanc » pour reprendre la vulgate « néocon ». Oui, il entre dans le plan des partisans du prétendu « choc des civilisations », de faire glisser le rap, en entier dans le camp de la barbarie, en face du camp « judéo-chrétien ». [3]
Le problème quand on a de la mémoire et qu’on approfondit les dossiers, est que le gentil Justin, après avoir été semble-t-il une victime mineure du méchant Daddy, a continué en mode majeur à pratiquer la vaseline pour se faire mettre par le méchant Pfizer, ce qui ne lui a pas fait que du bien selon cet article de Nicole Delépine. Je veux bien que les rappeurs soient indifféremment des méchants, mais ce petit Justin n’a pas juste usé de vaseline pour son usage personnel. Il semble avoir touché du fric pour nous inciter à le faire, non ? Alors : « ni oubli ni pardon » les amis ? Je plaisante.
J’ajouterai que, au rayon chanson, les rappeurs et autres slammeurs français ont plutôt montré davantage de courage et de clairvoyance face à l’arnaque covidiste que les chanteurs traditionnels. Je vous renvoie à mon Palmarès de la chanson anticovidiste, qui recense plusieurs rappeurs : Benk, Govrache, Mino, L’Originale K, Mysa, Suriv, RCKNSQT, Millésime K (qui ne pratique pas de « racisme anti-blanc !), Bilar, Abalom, Kimto Vasquez, Akhenaton, Canaleson, Dialektik, sans oublier Kenny Arkana, qui avait tout compris avec 10 ans d’avance, ni Booba, qui a eu le courage de reconnaître ses erreurs…
Je reviens sur quelques éléments culturels sur le rap, puisés dans ce petit livre rouge du rap d’antan. Mon but est de montrer que, loin de mériter notre rejet pavlovien, les rappeurs sont nos précurseurs en complotisme. Les rejeter sans examen relève d’une attitude de classe, la même attitude de classe que nous les complotistes pointâmes naguère chez les pouffiasses qui calomnièrent a priori Didier Raoult soit pour son habitus vestimentaire (cheveux longs, bagouses), soit parce qu’il était soutenu par les éboueurs et les chauffeurs de taxi. Le 31 octobre 2024, Donald Trump a pratiqué l’appropriation du stigmate en se présentant dans un camion poubelle pour ridiculiser Harris, et Biden qui avait qualifié d’« ordures » les électeurs de Trump. Voyons cela comme le symbole de toutes les insultes que subissent les résistants depuis 2020 de la part des mondialistes, et ne les imitons pas, sauf à leur retourner leurs propres insultes.
– Public Enemy s’est fait connaître en 1988 par le titre Don’t believe the hype, qui peut se traduire par un « Ne crois pas au battage médiatique », que devraient méditer nos amis complotistes. Je signale aussi pour notre culture, que ces pionniers du rap qui provoquent un haut-le-cœur chez notre amie Palomba, sont proches de nous non seulement par le fond, mais aussi par la forme. En effet, leur pratique de l’échantillonnage (« sampling ») préfigure la pratique actuelle des complotistes d’inclure des extraits de vidéos publiques sans autorisation. Ils se heurtent alors au problème des droits d’auteurs, qui permet aujourd’hui de censurer, mais seulement quand il s’agit de vidéos gênantes pour le système… Donc pourquoi rejeter des gens qui nous ont frayé la voie, et qui furent parmi les premiers à nous prévenir que les médias nous manipulent & nous mentent ?
Sur le même album, Public Enemy avait publié « Bring The Noise », dont j’extrais ces paroles « Radio stations I question their blackness / They call themselves black, but we’ll see if they’ll play this » (« Les stations de radios je doute de leur noirceur / Ils se disent noirs, on verra s’ils passeront ça »). Le prof de français que je suis ne peut que reconnaître dans « blackness » un enfant bâtard de notre chère « négritude », et je vous renvoie à la révolte désormais classique de Léopold Sédar Senghor : « Et pourquoi cette bombe / Dans le jardin si patiemment gagné sur les épines de la brousse ?/ Pourquoi cette bombe sur la maison édifiée pierre à pierre ? »
Est-il si nouveau, toujours si dérangeant, que la poésie sente un peu des pieds, comme le disait si bien Léo Ferré ? (« Un poète ça sent des pieds, on lave pas la poésie » (« Le Chien »))
Au fil des pages, citons aussi Lie-Z des Fat Boys (1989), rap sur le thème « Je suis fatigué des mensonges », dont je rappelle un vers étonnant, il y a 26 ans : « Boy, I got money like Donald Trump ! » ; (« Mec, j’ai de l’argent comme Donald Trump ! ») (p. 62 du livre)
Pour en terminer avec cette évocation du rap d’avant P. Diddy et ceux qui l’ont mis là où il est, je citerai ce couplet de « Done by the force » des Jungle Brothers :
« Page one, page two, page three
And still no signs of me
Yeah, so I looked into the table of the contents (uh)
They wrote a little thing about us in the projects (what ?)
The only history we make is if we kill somebody
Rape somebody, but other than that, we’re nobody »
(« page 1, page 2, page 3, toujours pas signe de moi, et si je regarde la table des matières, ils écrivent un petit truc sur nous dans les notes en bas de page, la seule histoire qu’on a faite, c’est quand on tue quelqu’un, quand on viole quelqu’un, pour le reste, c’est comme si on n’existait pas »)
Je suis désolé, mais c’est là le résumé du discours légitime d’un Dieudonné depuis 40 ans. Nos amis Myriam et Jean-Luc ont beau évoquer le « racisme anti-blanc », on en revient toujours à cette constatation que les noirs n’ont guère accès aux médias en tant qu’autre chose que violeurs ou criminels. Cela contente bien de nombreux sites racistes, y compris dans la résistance, qui font des exemples de mauvais comportements de noirs leur pain quotidien, comme « La Ligne droite », l’émission sioniste de Radio Courtoisie, mais je vous laisse méditer les propos plus empathiques de Jacob Cohen, juif antisioniste, qui semble doué de plus d’acuité, dans cet extrait publié fort à propos le 26 octobre 2024 :
Faut-il être bac + 12 ou bac - 12 pour savoir que les mots ont parfois un sens caché qui diffère de leur sens littéral ? C’est pourtant tout le travail de l’analyse littéraire, mais il semble qu’il n’en reste pas une trace chez nos pourfendeurs du « racisme anti-blanc ». Il faut lire Résistance et Réinformation pour savoir que lorsqu’on est un peu énervé, on s’empare du premier mot qui nous vient sous la langue, et que « pédé » par exemple, ou « blanc » ou « noir » ne veulent pas forcément dire « toute personne homosexuelle », « toute personne à peau blanche », « toute personne à peau noire ». Je signale aussi sur le site du journal The Jewish Cronicle cet article « Hip-hip - the music where it’s OK to be anti-Jewish », qui évoque les producteurs juifs de rap qui laissent les rappeurs tenir des propos « antisémites ». Le fait est connu, référencé, décrit, mais on continue à jouer les oies blanches et à parler de « racisme anti-blanc »…
J’avais prévu de proposer, à la suite de la citation des Jungle Brothers que je n’ai pas faite, à GPTV de faire réaliser par un chercheur en sociologie une étude ethnique interdite sur la représentation des minorités dans le personnel et les invités de plusieurs médias de grand chemin, en les comparant aux mêmes sondages dans les médias de réinformation. Quelle est la proportion de Français de souche, d’Arabes, de Noirs, de chrétiens, de musulmans, de LGBT, de croyants, d’athées, de je ne sais quoi ? Constaterait-on une différence entre médias du pouvoir et de « résistance » ?
g) Verlaine & Rimbaud.
C’est l’élément le plus complexe de mon intervention, dans le genre « fusil à tirer dans les coins ». J’ai voulu faire un rapprochement provocateur à propos d’une petite affaire dans l’affaire, les mésaventures de Justin Bieber avec P. Diddy. J’avais entendu l’âge de « 13 ans », mais sur cet article de « debunkage » de la presse de grand chemin, c’est 15 ans, et rien n’est sûr ; d’où mon appel à la « présomption d’innocence » qui a jeté un froid sur le plateau. Si je veux résumer mon propos, je répondais à la question complotiste de Myriam Palomba qui se demandait (tout en se récriant à chaque fois que j’ai proposé un élément de réponse puisé dans la presse) pourquoi en France il est impossible de traiter les cas de pédocriminalité. J’ai argué que nous avons un cas de relation pédérastique au sommet de l’État, avec une enseignante qui a détourné un mineur de 14 ans et qui se fait encenser dans la presse people. J’ai rappelé les mouches de la pédocriminalité organisée qui gravitent autour de ce couple infâme, et mentionné Jean-Marc Borello en renvoyant sur le dossier de Faits & Documents (n° 519-520). Tout cela n’a bien sûr pas été repris par nos amies Myriam et Sarah, dont l’envie de savoir ce qu’il y a derrière semble plus rhétorique que réelle.
Enfin j’ai proposé ce troublant parallèle provocateur : le couple élyséen est crédité d’un âge basé sur un tancarville, entre 17-39 et 14-46). Est-on si loin du cas Bieber / Diddy ? Si Bieber avait 15 ans, ce serait en 2009 et Diddy aurait eu 40 ans. Mais on est aussi dans un parallèle tout autant provocateur avec la mythique rencontre de Paul Verlaine avec Arthur Rimbaud en septembre 1871. Né en 1954, Arthur n’a pas encore 17 ans. Les professeurs de Lettres ont désormais (c’était moins le cas au début de ma carrière) l’habitude de présenter cette relation glamour façon Mimi Marchand. La réalité est plus prosaïque.
Georges Verlaine témoigna à la fin de sa vie que Paul Verlaine, lorsque Rimbaud fit irruption dans sa vie, battit femme & fils [J’ai commis un lapsus dans l’émission, j’ai dit « Rimbaud » pour « Verlaine ».], et ne revit plus ce dernier après octobre 1878 ; il avait 7 ans. Victor Hugo accepta de tenter une réconciliation et écrivit à Verlaine : « Mon pauvre poète, Je verrai votre charmante femme et lui parlerai en votre faveur au nom de votre tout petit garçon. Courage et revenez au vrai ». Voici l’extrait d’un portrait de Georges rencontré par Maurice Hamel en 1924 : « Au-dessus de tout cela, il y a pour moi le culte de la mémoire de mon père. Lorsque j’ai appris que l’on voulait faire paraître des notes par trop vengeresses que ma mère avait écrites sur son ménage malheureux, je me suis indigné. Certes, ce fut un ménage pénible, une triste page dans leur vie commune. Victor Hugo avait voulu ramener Verlaine à ma mère. Il lui avait dit : « Revenez au vrai ». Il ne put ou ne sut pas. Mais à quoi bon ressusciter ses torts ? Pourquoi parler de l’homme ? L’œuvre, seule, subsiste. ». Eh oui, un type qui finalement viole un gamin de 17 ans, puis bat sa femme, et enfin tire avec un revolver sur sa jeune victime, voilà qui de nos jours agiterait les folliculaires, et présente quelques traits communs avec l’affaire qui nous intéresse !
Non, je vous rassure, je ne disais pas cela sérieusement, et je ne pense pas que P. Diddy ait pensé à Rimbaud quand il a commis les actes qui lui sont reprochés. Mais il ne me semble pas si absurde de penser que l’aura de ce mythe Verlaine / Rimbaud justifie en partie l’indulgence que nous avons en France pour les relations pédérastiques. Je rappelle qu’en 2017, c’est un autre écrivain pédophile, mais alors vraiment pédophile et dans le sordide, qui avait été mis au programme de la Littérature en Terminale L, André Gide, l’amateur de petits arabes qui a ouvert la voie à bien d’autres ordures comme Pierre Bergé, lequel a contribué à cette indulgence pour la pédophilie. À l’occasion de la visite guidée que j’ai proposée au Cimetière des Batignolles, j’avais rappelé la polémique qui agita le microcosme bobo parisien à propos d’une pétition pour la panthéonisation de Verlaine & Rimbaud, sorte de Pacs posthume entre un violeur et un violé. Encore un lièvre que je suis le seul à avoir soulevé…
h) L’homosexualité en Afrique selon Charles Gueboguo
Je fournis ce complément d’information culturel à toutes fins utiles, histoire de préciser le profil psychologique de l’accusé, à mon humble niveau, en complément du profil donné par Jean-Luc Robert. Je ne suis pas psychologue, mais je creuse des galeries dans tous les sens pour comprendre. Certes comme l’a dit Mike, Sean Combs n’a peut-être pas d’origines africaines, mais le rap étasunien revendique ses racines africaines depuis les origines, même si le relais jamaïcain a été primordial. Je n’ai qu’à citer le pionnier Afrika Bambaataa, fondateur de l’Universal Zulu Nation en 1973. Ce dernier est lui-même actuellement l’objet d’une procédure judiciaire initiée en 2021 pour « abus sexuels et trafic sexuel de mineur ». Or, on peut lire dans La Question homosexuelle en Afrique. Le cas du Cameroun, de Charles Gueboguo (L’Harmattan, 2006) :
« Il s’agit d’écarter à la fois les préjugés d’anciens « chercheurs » occidentaux « théoriciens d’un certain statisme » (p. 53), pour lesquels l’homosexualité étant une déviance, elle ne pouvait exister au sein de sociétés primitives, et les susceptibilités de nombreux Africains d’aujourd’hui, qui voient dans l’homosexualité une perversion occidentale, qui ne peut pas exister en Afrique, ou qui y aurait été amenée par « quelques colons vicieux » (p. 71). Charles Gueboguo évoque des rites à connotation homosexuelle : le sô et le mukunda en Zambie, le kpankpankwondi au nord du Togo, etc., dont certains avaient pour but de « rendre plus vigoureux » les « jeunes garçons », avec parfois ingestion de sperme (note p. 60). Le parallèle entre Grèce antique et sociétés africaines traditionnelles se confirme. Dans ces rites, « les hommes réaccouchent symboliquement de nouveaux hommes », s’appropriant le champ féminin de la procréation (p. 60). Des sortes de « mariages entre personnes de même sexe » sont signalés (p. 60 au Bénin et p. 69 au Transvaal), ainsi que la coutume des « soronés » chez les Mossi au Burkina Faso, où des garçons de 7 à 15 ans devaient « satisfaire l’appétit sexuel des chefs » (p. 63) ; même chose avec des esclaves chez les Ashanti : « il s’agissait tout simplement d’actes de soumission et d’humiliation qui leur étaient faits à travers la sodomie » (p. 64). En dehors de ces formes rituelles, l’homosexualité était réprimée, parfois pour la raison qu’elle trahissait le secret de l’initiation (p. 65), ou parce qu’elle était assimilée à la sorcellerie (p. 78).
J’ai peut-être l’esprit tordu, mais je lis entre ces lignes un élément d’explication dans notre affaire.
3. Autres vidéos importantes sur le sujet
– En même temps que notre émission sur GPTV, Idriss Aberkane diffusait lui aussi en direct une 2e émission en un mois sur le même sujet, avec Alex Jordanov et Xavier Raufer : « L’affaire P-Diddy est bien pire qu’on ne le pensait », fort intéressante aussi. Il avait déjà reçu le 27 sept. 2024 Alex Jordanov et Karl Zéro : « L’abominable chute de P. Diddy ». À 1h18, Karl Zéro pose la question d’un lien éventuel avec l’affaire Epstein et avec l’implication possible des services secrets américain et israélien. Alex Jordanov botte en touche et parle de complotisme. Karl Zéro n’a pas l’air de croire que le type se filmait juste en train de baiser pour le plaisir de se revoir en action à l’époque camomille de son existence. Il répète « C’est bizarre que ça sorte maintenant ? »
– Miminilux, dans son émission du 22 octobre intitulée « Les plaintes pleuvent au parquet de Paris concernant le fils d’un président français » propose des réflexions originales, avec un visuel à l’appui (ci-dessous) avec deux disques superposés, en intersection. L’idée était que seuls les protagonistes de l’affaire Diddy seraient livrés en pâture, avec quelques seconds couteaux de l’affaire Epstein. Selon lui, « l’affaire Diddy est là pour cacher l’affaire Epstein ». Ils vont faire sauter Diddy et ceux qui soutiennent Kamala Harris, mais sauver Bill Gates.
– Voici deux vidéos avec Sarah Frikh : « Internet : dans l’antre des pédocriminels ! » « Violence des mineurs : le point de non-retour ».
– Le 30 octobre 2024, Mike Borowski recevait en direct Karl Zéro sur l’affaire P. Diddy. Le titre est trompeur, et il n’a quasiment pas été question de l’affaire, et pas un mot sur les liens avec l’affaire Epstein et le Mossad. En revanche, il a donné une information intéressante sur le brigittegate :
– Pour finir, voyons cette émission rose bonbon de Sam Zirah (qui fait plus de vues que GPTV) où Myriam nous rappelle la femme de courage qu’elle a été sous la tyrannie sanitaire. Comme pour André Bercoff, les critiques qu’elle m’inspire n’effacent pas l’intérêt de ses prises de position. Malgré l’insupportable tête à claque qui produit cette émission, l’écouter permet de comprendre l’attitude de Myriam et de Sarah. De par leur position, elles sont sans cesse confrontées à ce genre de commissaire politique qui les met en demeure de « condamner » les propos de telle ou telle personne « condamnable ». Quand on accepte ce type de corruption morale, quand on collabore à ça, alors on finit par diviser le monde en « glop » et en « pas glop ». Puissé-je ne jamais tomber dans cette immondice morale.
Je me demande pourquoi Mike Borowski m’a invité à cette émission. Puisqu’il a dit qu’il m’a présenté à Patrick Pasin, je peux révéler ce qui s’est passé : à la suite de la dernière émission, qui a fait un excellent score, il m’avait demandé de lui proposer des sujets. Je lui en ai proposé plusieurs, dont un sur Lalanne, un sur Polanski, des sujets que je connais bien, un sujet sur Aude Denizot (en fait il la connaissait déjà), un sujet sur les sayanim avec Jacob Cohen, et je lui ai appris l’existence de Sarah-Jane Iffra, chanteuse brigittologique. Il a invité Sarah-Jane sur Radio-Courtoisie, et il l’invite à nouveau sur GPTV en direct le 31 octobre 2024, sans me proposer de venir, alors que je suis le plus grand spécialiste à l’Ouest du Pécos de la chanson brigittologique ! Il a invité Aude Denizot, sans me proposer de venir. Il a fait la semaine dernière une émission sur l’éducation, sans m’inviter, alors qu’il m’invite sur un sujet que je ne maîtrise pas. J’ai fait le job, gratuitement bien sûr, mais ça ne m’amusera pas longtemps. Vous me connaissez.
– Article repris sur Profession gendarme.
Voir en ligne : Voir l’émission de GPTV sur YouTube
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[1] Il y a une coquille dans l’article, qui écrit « Hameston ». J’ai rectifié pour retrouver confirmation du propos sur cet article.
[2] Je ne suis pas ces émissions et je ne sais pas si c’est encore le cas.
[3] Sur la question des « néocons », je vous renvoie encore et toujours à l’article phare de Laurent Guyenot.